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Olaf Breuning

1970
Se considérant comme « un artiste naïf, un enfant des temps postmodernes », Olaf Breuning associe sa pratique artistique à une forme de légèreté, d’humour et de désinvolture. Quoi qu’ils soient ses médiums d’expression – le dessin, la sculpture, la photographie, le film ou l’installation –, l’artiste cherche toujours à s’approprier et à transfigurer des icônes culturels et artistiques préexistants, mélangeant le sérieux, le caricatural et l’étrange.

Après des études de photographie à Winterthour et à Zurich, Breuning poursuit son activité à l’Institut suisse de Rome en 1998 et, une année plus tard, à New York, où il vit et travaille actuellement.

Son œuvre hétéroclite révèle une volonté d’interroger l’imaginaire visuel occidental et d’altérer la réalité à travers des mises en scène à la fois troublantes et comiques. Les stéréotypes de la culture populaire, de la culture trash et de l’horreur (les zombies, les vampires, les fantômes, etc.), tout comme les principaux clichés des courants artistiques dominants du XXe siècle (notamment le surréalisme, l’art abstrait, le Pop Art), se voient détournés par des productions visuelles en apparence simples, artificielles et saturées de couleurs. Ce genre d’installations vidéo et de séries photographiques grand format, jouant à la frontière de la culture élitiste et de la culture de masse, va faire sa réputation sur la scène artistique suisse à la fin des années 1990.

Ses travaux sont repris dans de nombreuses expositions internationales et intègrent des fonds d’art public, comme celui de la Ville de New York, qui présente l’une de ses installations à Central Park en 2014.

Très souvent investies d’une fonction narrative, ses œuvres racontent des histoires, parfois ludiques (Oh Yes… It Is a Garden!, 2005), parfois parodiques (The Band, 2006) ou inquiétantes (20 Dollars, 2007, Complaining Forest, 2010). Néanmoins, le revêtement humoristique ne fait souvent que cacher un fond plus complexe.