Né à Genève en 1949, Nicolas Faure quitte cette ville en 1976 pour s’installer à New York et apprendre la technique photographique. Autodidacte, il se forme en travaillant dans un laboratoire et en réalisant des reportages pour des publications comme Time Life Books ou GEO. Après avoir participé au projet collectif American Vision en 1978, Faure retourne en Suisse en 1982.
Par le biais de portraits, de groupe ou individuel, il observe le rapport des Hélvètes à l’habillement et aux loisirs de masse (tennis, piscine, vélo, etc.). Dès le début des années 1990, son œuvre se déploie autour des paysages suisses façonnés par l’être humain et ses activités. Son corpus photographique s’organise alors en trois séries successives: Pierres fétiches, Schweizer Autobahnen et Paysage A.
Lorsqu’il s’intéresse, en 1991, aux blocs de pierres erratiques qui jalonnent les paysages contemporains (Pierres fétiches), Nicolas Faure cherche à interroger notre rapport culturel, mythique ou naturel aux paysages. Les paysages ponctués de ces minuscules menhirs représentent des lieux à forte valeur symbolique. En relevant ces détails du paysage qui passent généralement inaperçus, Faure ouvre un questionnement plus large face à la perception de notre environnement. Que regardons-nous finalement lorsqu’on traverse différents lieux ? Voyons-nous ce que nous regardons ? À travers les images de pierres au premier plan, Faure propose un voyage inédit qui renouvelle notre perception de la Suisse.
Puis, à partir de 2000, sa démarche se centre autour d'un seul thème : le réseau des autoroutes suisses (Schweizer Autobahnen). Ces paysages d’un genre nouveau permettent à l’artiste d’explorer le passage du temps inscrit dans l’environnement paysager. Plus récemment, son regard photographique a glissé sur les abords des autoroutes et s’est fixé sur les jardins artificiels qui les entourent pour les rendre plus agréables (Paysage A) et sur ces plantes choisies spécifiquement pour leur résistance et leur entretien facile dans un environnement hostile à la nature.
Dans ces trois séries majeures, le travail de l’artiste met en lumière les indices d’une identité suisse subrepticement introduits dans le paysage. Nicolas Faure enseigne la photographie à l’École cantonale d'art de Lausanne (ECAL) depuis 2001. Son travail a été montré en Suisse, en Europe et aux États-Unis, notamment au MoMA de New York, au Musée de l’Élysée à Lausanne, au Fotomuseum de Winterthur et au Museum für Gestaltung de Zurich.
Par le biais de portraits, de groupe ou individuel, il observe le rapport des Hélvètes à l’habillement et aux loisirs de masse (tennis, piscine, vélo, etc.). Dès le début des années 1990, son œuvre se déploie autour des paysages suisses façonnés par l’être humain et ses activités. Son corpus photographique s’organise alors en trois séries successives: Pierres fétiches, Schweizer Autobahnen et Paysage A.
Lorsqu’il s’intéresse, en 1991, aux blocs de pierres erratiques qui jalonnent les paysages contemporains (Pierres fétiches), Nicolas Faure cherche à interroger notre rapport culturel, mythique ou naturel aux paysages. Les paysages ponctués de ces minuscules menhirs représentent des lieux à forte valeur symbolique. En relevant ces détails du paysage qui passent généralement inaperçus, Faure ouvre un questionnement plus large face à la perception de notre environnement. Que regardons-nous finalement lorsqu’on traverse différents lieux ? Voyons-nous ce que nous regardons ? À travers les images de pierres au premier plan, Faure propose un voyage inédit qui renouvelle notre perception de la Suisse.
Puis, à partir de 2000, sa démarche se centre autour d'un seul thème : le réseau des autoroutes suisses (Schweizer Autobahnen). Ces paysages d’un genre nouveau permettent à l’artiste d’explorer le passage du temps inscrit dans l’environnement paysager. Plus récemment, son regard photographique a glissé sur les abords des autoroutes et s’est fixé sur les jardins artificiels qui les entourent pour les rendre plus agréables (Paysage A) et sur ces plantes choisies spécifiquement pour leur résistance et leur entretien facile dans un environnement hostile à la nature.
Dans ces trois séries majeures, le travail de l’artiste met en lumière les indices d’une identité suisse subrepticement introduits dans le paysage. Nicolas Faure enseigne la photographie à l’École cantonale d'art de Lausanne (ECAL) depuis 2001. Son travail a été montré en Suisse, en Europe et aux États-Unis, notamment au MoMA de New York, au Musée de l’Élysée à Lausanne, au Fotomuseum de Winterthur et au Museum für Gestaltung de Zurich.
