Café (2012) reprend quelques-unes des innombrables compositions d’Urs Fischer qui ont servi à imaginer des affiches ou des cartons d’invitation pour ses expositions des quinze dernières années.
Les trente-huit sérigraphies correspondent ainsi à un voyage au cœur des fantaisies poétiques de Fischer, représentations qui empruntent autant à la culture populaire et cinématographique qu’aux enchantements baroques, dans un dialogue permanent avec des figures clés de l’histoire de l’art récente, telles que Franz West, Dieter Roth, Jeff Koons ou encore Martin Kippenberger.
Fischer manipule ici ses propres dessins, superpose des motifs sur des photographies trouvées, réinterprète une esthétique issue du kitsch et des films de série B, s’inspire de l’histoire des États-Unis, joue de connivences ou d’étrangetés formelles entre les objets pour construire une déambulation visuelle tourbillonnante, faite de sauts d’échelle et de mélanges des genres comme des styles.
Suggestives, ses images se prêtent à de nombreuses interprétations et stimulent notre capacité au rêve, à la distance critique et à l’ironie joyeuse. Le Palazzo Grassi a accueilli cet ensemble en 2012 lors de la grande exposition rétrospective de l’artiste, Madame Fisscher – titre facétieux en forme d’allusion à l’alter ego féminin de Marcel Duchamp, Rrose Sélavy.
Les trente-huit sérigraphies correspondent ainsi à un voyage au cœur des fantaisies poétiques de Fischer, représentations qui empruntent autant à la culture populaire et cinématographique qu’aux enchantements baroques, dans un dialogue permanent avec des figures clés de l’histoire de l’art récente, telles que Franz West, Dieter Roth, Jeff Koons ou encore Martin Kippenberger.
Fischer manipule ici ses propres dessins, superpose des motifs sur des photographies trouvées, réinterprète une esthétique issue du kitsch et des films de série B, s’inspire de l’histoire des États-Unis, joue de connivences ou d’étrangetés formelles entre les objets pour construire une déambulation visuelle tourbillonnante, faite de sauts d’échelle et de mélanges des genres comme des styles.
Suggestives, ses images se prêtent à de nombreuses interprétations et stimulent notre capacité au rêve, à la distance critique et à l’ironie joyeuse. Le Palazzo Grassi a accueilli cet ensemble en 2012 lors de la grande exposition rétrospective de l’artiste, Madame Fisscher – titre facétieux en forme d’allusion à l’alter ego féminin de Marcel Duchamp, Rrose Sélavy.
