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collectif_fact

datatown#9, 2002
tirage lambda
60.0 x 150.0 cm
C'est datatown (2002), qui marque l'entrée en scène du collectif dans l'art contemporain. Dans cette série d’images, une ville offre son paysage de nuit, éclairée seulement de quelques points lumineux : enseignes, marquages au sol, panneaux d'affichage, tableaux de bords... L'espace urbain se retrouve noyé sous une épaisse couche de ténèbres, ne laissant apparaître qu'une sélection de signes aisément reconnaissables.

Le réseau routier, les affiches publicitaires, les désignations de places, de bâtiments ou encore de rues sont autant d’indices que la société met à notre disposition pour circuler. En isolant ces repères graphiques d’un paysage urbain, c’est un espace recomposé qui surgit. L’aplat de noir qui recouvre les parties non signalétiques donne l’illusion d’un espace illimité et virtuel.

Le collectif ne cherche pas à singer la réalité grâce à sa maîtrise virtuose des techniques de synthèse, mais bien à manipuler les images évoquant le réel le plus immédiat pour faire surgir la grille de codes et de signes qui régit notre environnement citadin.
collectif_fact (Annelore Schneider/Claude Piguet/Swann Thommen), datatown#9, 2002