Le plaisir de contempler des nuages chassés par le vent, qui graduellement se transforment et s’hybrident, passant d’une image à une autre, n’est pas un plaisir réservé qu’aux enfants. Markus Raetz nous invite à regarder ce qu’il voit, à transposer nos yeux dans son regard et à partager avec lui l’exploration des phénomènes du visible.
Après avoir séjourné à Amsterdam, Raetz s’installe entre 1973 et 1976 à Carona, village du Tessin où il pratique le dessin à l’encre − qu’il assemble souvent dans des ensembles verticaux avec plusieurs images dans le même cadre. Par ces juxtapositions, des motifs récurrents apparaissent, dialoguent, varient et créent des oscillations entre des structures abstraites et d’autres presque monstrueuses. Ainsi, le visage devient paysage, une chevelure bouclée, lisse ou tressée se transforme en eau calme puis diluvienne, qui, à son tour, prend l’aspect d’une trame tissée.
Proche de la démarche de Léonard de Vinci, Raetz observe et fixe dans ses dessins la fluidité des courants d’eau et la volatilité de l’air. Ces motifs, de même que l’étude du mouvement des cheveux ou d’une vague, sont présents dans son œuvre depuis les années 1960, comme des indices de son intérêt pour l’anamorphose et le flux constant des choses. Eau et cheveux s’inscrivent dans ses recherches autour des relations entre l’humain et la nature et la perception de l’un et de l’autre à travers le dessin.
De cette série qui explore la ressemblance de surfaces ondulantes est issu O.T. (Carona, 21.VI.1973). Ici, le fragment de visage dans le haut de la composition induit à percevoir les détails d’une chevelure ondulante dans les dessins suivants. En guise de clin d’œil, Raetz a ajouté dans le dessin du haut une petite étoile argentée qui scintille dans le regard du personnage.
Après avoir séjourné à Amsterdam, Raetz s’installe entre 1973 et 1976 à Carona, village du Tessin où il pratique le dessin à l’encre − qu’il assemble souvent dans des ensembles verticaux avec plusieurs images dans le même cadre. Par ces juxtapositions, des motifs récurrents apparaissent, dialoguent, varient et créent des oscillations entre des structures abstraites et d’autres presque monstrueuses. Ainsi, le visage devient paysage, une chevelure bouclée, lisse ou tressée se transforme en eau calme puis diluvienne, qui, à son tour, prend l’aspect d’une trame tissée.
Proche de la démarche de Léonard de Vinci, Raetz observe et fixe dans ses dessins la fluidité des courants d’eau et la volatilité de l’air. Ces motifs, de même que l’étude du mouvement des cheveux ou d’une vague, sont présents dans son œuvre depuis les années 1960, comme des indices de son intérêt pour l’anamorphose et le flux constant des choses. Eau et cheveux s’inscrivent dans ses recherches autour des relations entre l’humain et la nature et la perception de l’un et de l’autre à travers le dessin.
De cette série qui explore la ressemblance de surfaces ondulantes est issu O.T. (Carona, 21.VI.1973). Ici, le fragment de visage dans le haut de la composition induit à percevoir les détails d’une chevelure ondulante dans les dessins suivants. En guise de clin d’œil, Raetz a ajouté dans le dessin du haut une petite étoile argentée qui scintille dans le regard du personnage.
