Dès 2003, Ugo Rondinone entame un cycle de différentes séries de masques grimaçants d’animaux et d’humains, au caractère grotesque. La série SUNRISE. west est constituée de douze sculptures murales en aluminium d’environ un mètre de haut et répond à la série MOONRISE. west, moulée dans du caoutchouc noir.
Si la série complète se réfère au lever du soleil, à l’orée du jour et à l’un des quatre points cardinaux, ici l’ouest, chaque œuvre est quant à elle plus précisément associée à un mois de l’année, de janvier à décembre. L’ensemble se trouve donc intimement lié au cosmos naturel et à son cycle temporel incarné par le calendrier annuel, rythmé par le mouvement de l’astre solaire.
La source d’inspiration de l’artiste n’est pas, comme on pourrait le croire, l’art tribal africain et ne se rattache donc pas directement au primitivisme en vogue dès le début du XXe siècle. Rondinone semble plutôt s’être intéressé aux masques des Yupik, un peuple inuit vivant principalement en Alaska.
Réalisés à partir de morceaux de bois savamment recouverts de décors peints, ils personnifient des esprits invisibles et sont utilisés lors de cérémonies spirituelles célébrées en musique et en danse. Rondinone abandonne leur fonction rituelle première en les agrandissant considérablement, en réduisant les éléments du visage à des formes schématiques distordues et à des expressions faciales espiègles bien connues (comme ici le clin d’œil) et en les reformulant de façon abstraite dans des matériaux modernes.
Modelés dans l’argile, puis moulés en aluminium, ils présentent une surface mouvementée qui porte la trace des doigts de l’artiste dans la matière première et, par extension, son empreinte personnelle, plus tangible que spirituelle.
Si la série complète se réfère au lever du soleil, à l’orée du jour et à l’un des quatre points cardinaux, ici l’ouest, chaque œuvre est quant à elle plus précisément associée à un mois de l’année, de janvier à décembre. L’ensemble se trouve donc intimement lié au cosmos naturel et à son cycle temporel incarné par le calendrier annuel, rythmé par le mouvement de l’astre solaire.
La source d’inspiration de l’artiste n’est pas, comme on pourrait le croire, l’art tribal africain et ne se rattache donc pas directement au primitivisme en vogue dès le début du XXe siècle. Rondinone semble plutôt s’être intéressé aux masques des Yupik, un peuple inuit vivant principalement en Alaska.
Réalisés à partir de morceaux de bois savamment recouverts de décors peints, ils personnifient des esprits invisibles et sont utilisés lors de cérémonies spirituelles célébrées en musique et en danse. Rondinone abandonne leur fonction rituelle première en les agrandissant considérablement, en réduisant les éléments du visage à des formes schématiques distordues et à des expressions faciales espiègles bien connues (comme ici le clin d’œil) et en les reformulant de façon abstraite dans des matériaux modernes.
Modelés dans l’argile, puis moulés en aluminium, ils présentent une surface mouvementée qui porte la trace des doigts de l’artiste dans la matière première et, par extension, son empreinte personnelle, plus tangible que spirituelle.
