Au-delà d’une inspiration reconnue pour l’abstraction géométrique et pour le minimalisme, Emil Michael Klein semble être guidé par une indépendance formelle. Dans le large corpus de ses œuvres peintes, auquel appartiennent les deux œuvres de la Collection Pictet, le langage pictural est réduit aux lignes qui traversent la toile – se rejoignent et s’écartent – de manière à former une trame plus ou moins dense. Sans jamais rester en ligne droite, son processus créatif suit les contours et détours d’un état sous-jacent, voir obscure, du monde, à l’image du titre Darkotic de son exposition à la Kunsthalle de Zurich (2017).
En transcendant le sentiment de répétition s’affirme la volonté de repartir chaque fois de zéro. Tracés noirs sur fond clair ou lignes vives sur ton foncé, Klein traite la surface par superposition de couches picturales comme autant de possibilités envisagées, rejetées ou gardées. Ces circuits sinueux, au pourtour net ou évanescent, interviennent comme les vecteurs d’une force mystérieuse, source de puissantes vibrations. Entre intuition et réflexion, son travail n’échappe pas aux nombreuses références de l’histoire de l’art, mais paraît pourtant s’en affranchir. Lignes et surfaces déterminent ses peintures abstraites traversées d’énergies visuelles tout comme le reste de ses réalisations.
En transcendant le sentiment de répétition s’affirme la volonté de repartir chaque fois de zéro. Tracés noirs sur fond clair ou lignes vives sur ton foncé, Klein traite la surface par superposition de couches picturales comme autant de possibilités envisagées, rejetées ou gardées. Ces circuits sinueux, au pourtour net ou évanescent, interviennent comme les vecteurs d’une force mystérieuse, source de puissantes vibrations. Entre intuition et réflexion, son travail n’échappe pas aux nombreuses références de l’histoire de l’art, mais paraît pourtant s’en affranchir. Lignes et surfaces déterminent ses peintures abstraites traversées d’énergies visuelles tout comme le reste de ses réalisations.
