Pionnier du mouvement dada à Zurich avec son épouse Sophie Taeuber, Jean Arp est un artiste reconnu dans les milieux d’avant-garde dès la fin des années 1910. Né à Strasbourg en 1886, il passe les premières années de sa vie entre l’Alsace et Weggis, près de Lucerne.
Très tôt, il établit des contacts avec Wassily Kandinsky, le groupe Der Blaue Reiter, expose avec Sonia et Robert Delaunay, Joan Miró, Pablo Picasso, Franz Marc ou encore Paul Klee, autant d’artistes qui cherchent à s'affranchir des formes d’un art considéré comme conventionnel et dépassé. En 1914, il s’installe à Zurich et participe à la création du mouvement dada. Plus tard, il se rapproche des surréalistes et adhère successivement aux groupes d’avant-garde Cercle et carré et Abstraction-création dans les années 1930.
Il réalise des collages, des assemblages et écrit des poèmes. S'exprimant en allemand comme en français, il joue des mots autant que des formes. Les compositions aux contours organiques de ses premiers travaux se traduisent peu à peu en volume. Pour l’élaboration d’un même relief, il combine différentes images auxquelles il mêle parfois humour et dérision, tout en mettant en avant le décloisonnement des genres.
« Il captait les analogies. Ainsi cassait-il nos catégories, nos organisations. Ainsi révélait-il les correspondances entre le minéral, l'animal, le végétal. Il réalisait des accouplements impossibles où la bactérie se mettait à avoir un nez et l'univers tout entier des possibilités nouvelles », se souvient Pierre Descargues.
En 1954, il obtient le grand prix de sculpture de la Biennale de Venise. En 1958, le Museum of Modern Art de New York lui dédie une exposition personnelle et, en 1962, le Musée national d'art moderne à Paris organise une rétrospective qui voyagera à Bâle, Stockholm, Copenhague et Londres. Il meurt à Bâle en 1966. Depuis, d’innombrables expositions lui sont consacrées régulièrement dans différentes villes du monde, comme, en 1972, au Metropolitan Museum of Art de New York. La Fondation Jean Arp est inaugurée en 1979, à Clamart, près de Paris.
Très tôt, il établit des contacts avec Wassily Kandinsky, le groupe Der Blaue Reiter, expose avec Sonia et Robert Delaunay, Joan Miró, Pablo Picasso, Franz Marc ou encore Paul Klee, autant d’artistes qui cherchent à s'affranchir des formes d’un art considéré comme conventionnel et dépassé. En 1914, il s’installe à Zurich et participe à la création du mouvement dada. Plus tard, il se rapproche des surréalistes et adhère successivement aux groupes d’avant-garde Cercle et carré et Abstraction-création dans les années 1930.
Il réalise des collages, des assemblages et écrit des poèmes. S'exprimant en allemand comme en français, il joue des mots autant que des formes. Les compositions aux contours organiques de ses premiers travaux se traduisent peu à peu en volume. Pour l’élaboration d’un même relief, il combine différentes images auxquelles il mêle parfois humour et dérision, tout en mettant en avant le décloisonnement des genres.
« Il captait les analogies. Ainsi cassait-il nos catégories, nos organisations. Ainsi révélait-il les correspondances entre le minéral, l'animal, le végétal. Il réalisait des accouplements impossibles où la bactérie se mettait à avoir un nez et l'univers tout entier des possibilités nouvelles », se souvient Pierre Descargues.
En 1954, il obtient le grand prix de sculpture de la Biennale de Venise. En 1958, le Museum of Modern Art de New York lui dédie une exposition personnelle et, en 1962, le Musée national d'art moderne à Paris organise une rétrospective qui voyagera à Bâle, Stockholm, Copenhague et Londres. Il meurt à Bâle en 1966. Depuis, d’innombrables expositions lui sont consacrées régulièrement dans différentes villes du monde, comme, en 1972, au Metropolitan Museum of Art de New York. La Fondation Jean Arp est inaugurée en 1979, à Clamart, près de Paris.
