Karl Ballmer est un peintre et philosophe suisse né à Aarau en 1891. Après une formation artistique, il travaille plusieurs années comme dessinateur indépendant à Berne et à Zurich, tout en se consacrant à l'écriture.
En 1918, sa rencontre avec le philosophe Rudolf Steiner (1861-1925) et son approche de l’anthroposophie ont une influence décisive sur son travail, en particulier sur ses écrits. Empreintes d’une connaissance encyclopédique des sciences naturelles et spirituelles, ses recherches sont essentiellement consacrées aux sciences cognitives et à l’évolution de la conscience de soi.
Sa carrière artistique éclot véritablement à Hambourg, où il s’installe de 1922 à 1938. Il y côtoie notamment l'écrivain Samuel Beckett (1906-1989) ainsi que Max Sauerland (1880-1934), alors directeur du Museum für Kunst und Gewerbe de Hambourg qui devient son principal protecteur. Dans les années 1930, il fait partie des principaux artistes d'avant-garde de la Sécession de Hambourg.
Peintre à succès, il fut diffamé par les nazis comme artiste « dégénéré » en 1937 et contraint de retourner en Suisse avec sa femme, Katharina van Cleef, s’installant d’abord à Bâle, puis au Tessin. À Lamone, près de Lugano, où il passe les vingt dernières années de sa vie, il s’adonne à la peinture et à l'écriture dans un isolement intellectuel et artistique presque total, jusqu’à sa mort survenue en 1958.
Originaire d’Argovie, Karl Ballmer est intimement lié à l’histoire de l’Aargauer Kunsthaus. Deux ans après la mort de l’artiste, le premier conservateur du musée, Guido Fischer, présente son travail au public dans une rétrospective complète. Trente ans plus tard, Beat Wismer, alors directeur du musée, approfondit la compréhension de son œuvre dans l’exposition monographique Karl Ballmer. Der Maler.
Le Karl Ballmer-Stiftung, fondé au même moment afin d’administrer la succession de l’artiste, fait alors au musée un dépôt permanent de quelque deux cents peintures et œuvres sur papier – corpus exceptionnel que l’institution s’efforce de mettre en lumière aujourd’hui encore. En 2016, l’Aargauer Kunsthaus permet ainsi de redécouvrir son travail lors d’une exposition d’envergure intitulée Karl Ballmer. Kopf & Herz, qui présente également des œuvres issues de collections privées et d’importants musées allemands et suisses.
En 1918, sa rencontre avec le philosophe Rudolf Steiner (1861-1925) et son approche de l’anthroposophie ont une influence décisive sur son travail, en particulier sur ses écrits. Empreintes d’une connaissance encyclopédique des sciences naturelles et spirituelles, ses recherches sont essentiellement consacrées aux sciences cognitives et à l’évolution de la conscience de soi.
Sa carrière artistique éclot véritablement à Hambourg, où il s’installe de 1922 à 1938. Il y côtoie notamment l'écrivain Samuel Beckett (1906-1989) ainsi que Max Sauerland (1880-1934), alors directeur du Museum für Kunst und Gewerbe de Hambourg qui devient son principal protecteur. Dans les années 1930, il fait partie des principaux artistes d'avant-garde de la Sécession de Hambourg.
Peintre à succès, il fut diffamé par les nazis comme artiste « dégénéré » en 1937 et contraint de retourner en Suisse avec sa femme, Katharina van Cleef, s’installant d’abord à Bâle, puis au Tessin. À Lamone, près de Lugano, où il passe les vingt dernières années de sa vie, il s’adonne à la peinture et à l'écriture dans un isolement intellectuel et artistique presque total, jusqu’à sa mort survenue en 1958.
Originaire d’Argovie, Karl Ballmer est intimement lié à l’histoire de l’Aargauer Kunsthaus. Deux ans après la mort de l’artiste, le premier conservateur du musée, Guido Fischer, présente son travail au public dans une rétrospective complète. Trente ans plus tard, Beat Wismer, alors directeur du musée, approfondit la compréhension de son œuvre dans l’exposition monographique Karl Ballmer. Der Maler.
Le Karl Ballmer-Stiftung, fondé au même moment afin d’administrer la succession de l’artiste, fait alors au musée un dépôt permanent de quelque deux cents peintures et œuvres sur papier – corpus exceptionnel que l’institution s’efforce de mettre en lumière aujourd’hui encore. En 2016, l’Aargauer Kunsthaus permet ainsi de redécouvrir son travail lors d’une exposition d’envergure intitulée Karl Ballmer. Kopf & Herz, qui présente également des œuvres issues de collections privées et d’importants musées allemands et suisses.