Gustave Buchet fait partie de la génération d’artistes suisses qui, comme Alice Bailly, est attirée par les avant-gardes parisiennes et s’est intéressée au cubisme au début du XXe siècle. Né en 1888 à Étoy, Buchet fonde en 1915 le groupe Le Falot à Genève, avec, notamment, Maurice Barraud et Rodolphe-Théophile Bosshard. Ces artistes entreprennent de résister à l’art hodlérien, considéré comme dépassé, et veulent se tourner vers un art novateur, tel qu’il se pratique en France.
Formé à l’École des beaux-arts de Genève, Buchet participe aux manifestations dada organisées par Christian Schad dans la même ville. Il s’établit à Paris en 1920 et y expose sous l’enseigne de la Section d’or aux côtés d’Alexander Archipenko. Fasciné par la représentation du mouvement, il rejoint l’esthétique des futuristes avant de s’orienter vers une peinture plane confinant à l’abstraction. Il adhère ainsi au purisme développé par Le Corbusier et Amédée Ozenfant: « Ma peinture devient plane, rigoureusement géométrique et épurée de tout pittoresque : le tableau est objet par lui-même. »
Son retour à Genève en 1939 est marqué par une grande exposition personnelle au Musée Rath. Les toiles de ses dernières années gagnent en couleur et s’éloignent de ses pratiques avant-gardistes. Il réutilise un vocabulaire plus classique et figuratif qu’il mêle à toutes ses expériences stylistiques précédentes. « En 1951, j’estime que j’ai terminé mes travaux de laboratoire, mes recherches et que je peux commencer à peindre véritablement. […] Mes sources sont multiples et infinies : je trouve l’évasion aussi bien dans un paysage que dans un nu ou une simple fleur. […] J’utilise tous les moyens en vue de l’expression et de l’émotion et même la désagrégation cubiste. […] L’heure de la synthèse en peinture a sonné pour moi. »
Ses œuvres sont visibles dans de nombreux musées suisses, tels que le Aargauer Kunsthaus, le Musée d'art et d'histoire de Genève, le Kunsthaus de Zurich ou encore le Kunstmuseum à Winterthour.
Formé à l’École des beaux-arts de Genève, Buchet participe aux manifestations dada organisées par Christian Schad dans la même ville. Il s’établit à Paris en 1920 et y expose sous l’enseigne de la Section d’or aux côtés d’Alexander Archipenko. Fasciné par la représentation du mouvement, il rejoint l’esthétique des futuristes avant de s’orienter vers une peinture plane confinant à l’abstraction. Il adhère ainsi au purisme développé par Le Corbusier et Amédée Ozenfant: « Ma peinture devient plane, rigoureusement géométrique et épurée de tout pittoresque : le tableau est objet par lui-même. »
Son retour à Genève en 1939 est marqué par une grande exposition personnelle au Musée Rath. Les toiles de ses dernières années gagnent en couleur et s’éloignent de ses pratiques avant-gardistes. Il réutilise un vocabulaire plus classique et figuratif qu’il mêle à toutes ses expériences stylistiques précédentes. « En 1951, j’estime que j’ai terminé mes travaux de laboratoire, mes recherches et que je peux commencer à peindre véritablement. […] Mes sources sont multiples et infinies : je trouve l’évasion aussi bien dans un paysage que dans un nu ou une simple fleur. […] J’utilise tous les moyens en vue de l’expression et de l’émotion et même la désagrégation cubiste. […] L’heure de la synthèse en peinture a sonné pour moi. »
Ses œuvres sont visibles dans de nombreux musées suisses, tels que le Aargauer Kunsthaus, le Musée d'art et d'histoire de Genève, le Kunsthaus de Zurich ou encore le Kunstmuseum à Winterthour.