Gregory Chapuisat (New York, 1972) et Cyril Chapuisat (Bienne, 1976) ont réuni leurs forces pour la première fois en 2003 avec l’installation Nature morte pour laquelle ils avaient amassé branches et feuillages de manière à créer une cabane de verdure dans leur espace d’exposition. Formés dans des disciplines différentes – Gregory étudie l’illustration et la sérigraphie à Los Angeles, alors que Cyril se spécialise dans l’animation à Londres –, ils partagent une même vision créative.
Leurs réalisations, toujours uniques, se caractérisent par des structures en bois, souvent monumentales, dans lesquelles les deux frères et leur équipe mangent, travaillent et dorment, parfois, comme au CAN de Neuchâtel (2010-2011) où le collectif a continué de vivre pendant toute la durée de l’exposition. À l’image d’une compagnie, les membres de la fratrie changent au fil du temps mais tous forment les frères Chapuisat.
Leurs constructions à l’ossature visible gardent une dimension esthétique forte et invitent non seulement à la contemplation, mais à vivre une expérience singulière. Pour explorer leurs œuvres, les spectateurs doivent généralement s’engager physiquement et à quatre pattes à l’intérieur de celles-ci – une forme de régression qui assure un retour en enfance. Ces cachettes ou refuges, à l’espace souvent exigu et parfois inconfortable, confrontent l’explorateur à ses propres angoisses, mais rappellent avant tout le plaisir du jeu que cultivent ces bâtisseurs.
Tandis que ce processus créatif très organique contraste avec d’autres réalisations plus géométriques du collectif, leur production artistique reste essentiellement ludique et libérée. Leur travail fondé sur l’espace mêle habilement le sculptural à l’architectural et s’adapte au lieu qu’il occupe, qu’il s’élève entre les voûtes de l’abbaye médiévale de Maubuisson (Le Buisson Maudit, 2013), sur le toit d’un chalet à Vercorin (Résidence secondaire, 2012), ou au plafond d’une base sous-marine à Saint-Nazaire (2012).
Le collectif nomade se déplace au gré des projets, tous répertoriés sur leur site interne.
Leurs réalisations, toujours uniques, se caractérisent par des structures en bois, souvent monumentales, dans lesquelles les deux frères et leur équipe mangent, travaillent et dorment, parfois, comme au CAN de Neuchâtel (2010-2011) où le collectif a continué de vivre pendant toute la durée de l’exposition. À l’image d’une compagnie, les membres de la fratrie changent au fil du temps mais tous forment les frères Chapuisat.
Leurs constructions à l’ossature visible gardent une dimension esthétique forte et invitent non seulement à la contemplation, mais à vivre une expérience singulière. Pour explorer leurs œuvres, les spectateurs doivent généralement s’engager physiquement et à quatre pattes à l’intérieur de celles-ci – une forme de régression qui assure un retour en enfance. Ces cachettes ou refuges, à l’espace souvent exigu et parfois inconfortable, confrontent l’explorateur à ses propres angoisses, mais rappellent avant tout le plaisir du jeu que cultivent ces bâtisseurs.
Tandis que ce processus créatif très organique contraste avec d’autres réalisations plus géométriques du collectif, leur production artistique reste essentiellement ludique et libérée. Leur travail fondé sur l’espace mêle habilement le sculptural à l’architectural et s’adapte au lieu qu’il occupe, qu’il s’élève entre les voûtes de l’abbaye médiévale de Maubuisson (Le Buisson Maudit, 2013), sur le toit d’un chalet à Vercorin (Résidence secondaire, 2012), ou au plafond d’une base sous-marine à Saint-Nazaire (2012).
Le collectif nomade se déplace au gré des projets, tous répertoriés sur leur site interne.