Helmut Federle a vingt ans lorsqu’il s’installe à Bâle pour étudier à l’Allgemeine Gewerbeschule. Son éducation artistique se prolonge par de fréquentes visites au Kunstmuseum de la ville. La découverte des œuvres de Mark Rothko, de Barnett Newman et de Clyfford Still lui ouvre un champ d’exploration picturale qu’il ne cessera de parcourir.
Affecté par l’accueil négatif qui est réservé à son travail lors d’une exposition bâloise en 1979, il décide de quitter la Suisse pour s’installer à New York où il restera jusqu’en 1983. Ces années-là, sa peinture se radicalise : il délaisse la figuration et les paysages très stylisés de ses débuts, supprimant toute allusion à la réalité, pour s’engager dans une abstraction rigoureuse et monumentale, essentiellement géométrique, qui conduira à la reconnaissance de son œuvre.
Installé à Vienne dès 1985, il poursuit ses recherches sur la composition, les effets chromatiques, le rythme, le format et le motif. Les nuances de gris, de vert et jaune ou de violet, la dialectique entre l’horizontale et la verticale, la facture lisse alternant avec une touche parfois expressive caractérisent l’œuvre de Federle jusqu’aujourd’hui. Adossé à l’héritage formel des grands maîtres de l’abstraction, son travail s’inscrit également dans le prolongement de la quête mystique de Rothko et de Newman. L’art de Federle se charge en effet d’une intensité métaphysique qui dépasse les seules qualités formelles de l’œuvre et invite le regardeur à une introspection méditative.
Il s’est aussi beaucoup consacré à l’architecture non seulement en imaginant des œuvres intégrées à des bâtiments (Ambassade de Suisse à Berlin, Museum Rietberg à Zurich), mais aussi en collaborant à la conception même des édifices (laboratoire Novartis à Bâle) ou en les créant de toutes pièces (pavillon pour le tramway d’Orléans). Il a notamment travaillé avec quelques-uns des grands architectes contemporains, comme Herzog & de Meuron, Adolf Krischanitz, Diener & Diener et Hans Kollhoff.
Affecté par l’accueil négatif qui est réservé à son travail lors d’une exposition bâloise en 1979, il décide de quitter la Suisse pour s’installer à New York où il restera jusqu’en 1983. Ces années-là, sa peinture se radicalise : il délaisse la figuration et les paysages très stylisés de ses débuts, supprimant toute allusion à la réalité, pour s’engager dans une abstraction rigoureuse et monumentale, essentiellement géométrique, qui conduira à la reconnaissance de son œuvre.
Installé à Vienne dès 1985, il poursuit ses recherches sur la composition, les effets chromatiques, le rythme, le format et le motif. Les nuances de gris, de vert et jaune ou de violet, la dialectique entre l’horizontale et la verticale, la facture lisse alternant avec une touche parfois expressive caractérisent l’œuvre de Federle jusqu’aujourd’hui. Adossé à l’héritage formel des grands maîtres de l’abstraction, son travail s’inscrit également dans le prolongement de la quête mystique de Rothko et de Newman. L’art de Federle se charge en effet d’une intensité métaphysique qui dépasse les seules qualités formelles de l’œuvre et invite le regardeur à une introspection méditative.
Il s’est aussi beaucoup consacré à l’architecture non seulement en imaginant des œuvres intégrées à des bâtiments (Ambassade de Suisse à Berlin, Museum Rietberg à Zurich), mais aussi en collaborant à la conception même des édifices (laboratoire Novartis à Bâle) ou en les créant de toutes pièces (pavillon pour le tramway d’Orléans). Il a notamment travaillé avec quelques-uns des grands architectes contemporains, comme Herzog & de Meuron, Adolf Krischanitz, Diener & Diener et Hans Kollhoff.