Alain Huck est né en 1957 à Vevey. Après avoir suivi les enseignements de l’École cantonale d’art de Lausanne, il fonde dans sa ville natale, en 1987 en compagnie de Jean Crotti, de Robert Ireland, de Jean-Luc Manz, de Christian Messerli et de Catherine Monney, l’espace d’expositions M/2 destiné à de jeunes artistes.
Pratiquant tout d’abord une peinture non figurative et géométrique, Huck tente diverses expériences esthétiques, multipliant les moyens d’expression. De retour d’une résidence d’un an à l’Institut suisse de Rome, il reçoit le prix Manor Vaud en 1990. Délaissant peu à peu l’abstraction de ses débuts, son travail s’affirme dans son polymorphisme. Il aborde simultanément ou successivement la vidéo, le dessin, la peinture, la sculpture et l’installation tout en s’adonnant à l’écriture.
À partir de 1993, il tient un journal en images, constitué de différentes graphies, de fragments de pensées, de phrases attrapées au vol, de coupures de journaux, qu’il assemble dans une grande hétérogénéité esthétique. Présenté sur de simples supports A4 transparents, cet archivage de dessins fera naître différents projets, dont une publication (Vite soyons heureux il le faut je le veux). Huck procède fréquemment par séries, abordant le rapport de l’homme à la nature, la relation entre l’intellect et le corps, le pouvoir du langage et des images.
De nombreux éléments autobiographiques s’infiltrent dans son travail, de même que des souvenirs de tableaux, la mémoire de l’histoire, l’évocation de tragédies collectives ou d’événements du quotidien. Après une rupture de trois ans dans sa production, il revient au dessin en 2005 avec un travail d’une grande densité, hanté par la préoccupation de notre présence au monde et de notre conscience individuelle.
Son œuvre est consacré par une importante rétrospective au Musée Jenisch de Vevey en 2006. En 2009, le Mamco à Genève présente la majeure partie de ses grands fusains, par ailleurs collectionnés dans de prestigieuses institutions, comme le Centre Georges-Pompidou à Paris.
Pratiquant tout d’abord une peinture non figurative et géométrique, Huck tente diverses expériences esthétiques, multipliant les moyens d’expression. De retour d’une résidence d’un an à l’Institut suisse de Rome, il reçoit le prix Manor Vaud en 1990. Délaissant peu à peu l’abstraction de ses débuts, son travail s’affirme dans son polymorphisme. Il aborde simultanément ou successivement la vidéo, le dessin, la peinture, la sculpture et l’installation tout en s’adonnant à l’écriture.
À partir de 1993, il tient un journal en images, constitué de différentes graphies, de fragments de pensées, de phrases attrapées au vol, de coupures de journaux, qu’il assemble dans une grande hétérogénéité esthétique. Présenté sur de simples supports A4 transparents, cet archivage de dessins fera naître différents projets, dont une publication (Vite soyons heureux il le faut je le veux). Huck procède fréquemment par séries, abordant le rapport de l’homme à la nature, la relation entre l’intellect et le corps, le pouvoir du langage et des images.
De nombreux éléments autobiographiques s’infiltrent dans son travail, de même que des souvenirs de tableaux, la mémoire de l’histoire, l’évocation de tragédies collectives ou d’événements du quotidien. Après une rupture de trois ans dans sa production, il revient au dessin en 2005 avec un travail d’une grande densité, hanté par la préoccupation de notre présence au monde et de notre conscience individuelle.
Son œuvre est consacré par une importante rétrospective au Musée Jenisch de Vevey en 2006. En 2009, le Mamco à Genève présente la majeure partie de ses grands fusains, par ailleurs collectionnés dans de prestigieuses institutions, comme le Centre Georges-Pompidou à Paris.