Un ensemble de six lithographies compose le portfolio intitulé « Cortège… » réalisé par Le Corbusier en 1960 lors d’un de ses nombreux séjours à Chandigarh (Inde). Cette série représente une œuvre très aboutie de sa production graphique, dont les techniques lui sont enseignées dès son entrée à l’École d’art de La Chaux-de-Fonds en 1902.
Chaque estampe porte le titre d’une vision semi-réaliste (I Dreamed, Magic, 1939. Fall of Barcelona, Game, At Home, Three Apéritif Glasses) et présente, parmi des formes abstraites, un mélange d’objets et d’espaces identifiables dans lesquels se côtoient des figures humaines et animales. La construction linéaire et émancipée de ces scénettes souligne la primauté de la forme sur la couleur, appliquée de manière secondaire et totalement autonome dans une alternance de pleins et de vides. Les 150 premières éditions, tirées uniquement en noir et blanc, offrent d’ailleurs une expression très différente des impressions couleur.
À la fin de sa vie, Le Corbusier ne peint presque plus et s’adonne aux techniques de collage, dessin, gravure, lithographie, tapisserie et sculpture. Dans ces travaux tardifs, très influencés par la technique du collage, on perçoit des aplats colorés superposés aux lignes du dessin, sans remplir la totalité des formes ni recouvrir l’ensemble de la surface. Les traits sont plus libérés et contrastent avec la rigueur de ses œuvres antérieures.
À la fois artiste, architecte et théoricien, la pratique régulière et continue de la peinture et du dessin, tout au long de sa carrière, a considérablement nourri les réflexions et constructions modernistes de Le Corbusier autour d’un principe central, celui de la synthèse des arts.
Chaque estampe porte le titre d’une vision semi-réaliste (I Dreamed, Magic, 1939. Fall of Barcelona, Game, At Home, Three Apéritif Glasses) et présente, parmi des formes abstraites, un mélange d’objets et d’espaces identifiables dans lesquels se côtoient des figures humaines et animales. La construction linéaire et émancipée de ces scénettes souligne la primauté de la forme sur la couleur, appliquée de manière secondaire et totalement autonome dans une alternance de pleins et de vides. Les 150 premières éditions, tirées uniquement en noir et blanc, offrent d’ailleurs une expression très différente des impressions couleur.
À la fin de sa vie, Le Corbusier ne peint presque plus et s’adonne aux techniques de collage, dessin, gravure, lithographie, tapisserie et sculpture. Dans ces travaux tardifs, très influencés par la technique du collage, on perçoit des aplats colorés superposés aux lignes du dessin, sans remplir la totalité des formes ni recouvrir l’ensemble de la surface. Les traits sont plus libérés et contrastent avec la rigueur de ses œuvres antérieures.
À la fois artiste, architecte et théoricien, la pratique régulière et continue de la peinture et du dessin, tout au long de sa carrière, a considérablement nourri les réflexions et constructions modernistes de Le Corbusier autour d’un principe central, celui de la synthèse des arts.