Née à Zurich en 1968, Zilla Leutenegger travaille pour une maison de mode à Hong Kong lorsqu’elle décide de s’orienter vers une carrière artistique. Elle revient dans sa ville natale et entame en 1995 une formation à la Hochschule für Gestaltung und Kunst où elle obtient son diplôme en 1999. Parallèlement, elle devient assistante vidéo à la section Architecture de l’ETH (Eidgenössische Technische Hochschule) de Zurich. Elle se consacre rapidement au dessin qu’elle affectionne pour l’immédiateté du geste et à la vidéo qui lui permet de donner vie à ses œuvres.
Dès ses débuts, l’artiste juxtapose à la manière du collage des images filmées, des images projetées, des dessins muraux et parfois même des objets réels au sein d’installations tridimensionnelles qui habitent l’espace de jeux d’ombre et de lumière. Pionnière dans l’usage artistique des technologies digitales, elle se fait surtout connaître par ses video drawings, retouchées à l’aide du dessin et manipulées par l’ordinateur. Constitués de courtes séquences présentées en boucle, leurs scénarios sont réduits à des actions simples.
Unique protagoniste de ses créations, entre autobiographie et jeux de rôle, Leutenegger y rejoue essentiellement des scènes domestiques ou des souvenirs familiers. Elle métamorphose ainsi des instants tirés de la vie quotidienne en un art de l’intimité imprégné de poésie. Elle aborde toutefois la représentation de la sphère privée dans un esprit affirmé de distanciation. La superposition même de plusieurs médiums nous éloigne de la réalité.
À l’ère d’un moi surmédiatisé et d’un voyeurisme assumé, les projections de Zilla Leutenegger sont dépourvues de toute volonté exhibitionniste ou narcissique. Elles révèlent la beauté calme qui réside dans la simplicité de nos vies, comme autant de fragments de notre présence au monde.
Présentée dans le cadre de plusieurs expositions personnelles (Museum Franz Gertsch, Burgdorf, 2014 ; Pinakothek der Moderne, Munich, 2015 ; Musée Jenisch, Vevey, 2016), son œuvre fait partie des collections de plusieurs institutions, comme l’Aargauer Kunsthaus, le Kunsthaus de Zurich, le Kunstmuseum de Bâle et le Museum Kunstpalast de Düsseldorf. Zilla Leutenegger vit et travaille entre Zurich et Berlin.
Dès ses débuts, l’artiste juxtapose à la manière du collage des images filmées, des images projetées, des dessins muraux et parfois même des objets réels au sein d’installations tridimensionnelles qui habitent l’espace de jeux d’ombre et de lumière. Pionnière dans l’usage artistique des technologies digitales, elle se fait surtout connaître par ses video drawings, retouchées à l’aide du dessin et manipulées par l’ordinateur. Constitués de courtes séquences présentées en boucle, leurs scénarios sont réduits à des actions simples.
Unique protagoniste de ses créations, entre autobiographie et jeux de rôle, Leutenegger y rejoue essentiellement des scènes domestiques ou des souvenirs familiers. Elle métamorphose ainsi des instants tirés de la vie quotidienne en un art de l’intimité imprégné de poésie. Elle aborde toutefois la représentation de la sphère privée dans un esprit affirmé de distanciation. La superposition même de plusieurs médiums nous éloigne de la réalité.
À l’ère d’un moi surmédiatisé et d’un voyeurisme assumé, les projections de Zilla Leutenegger sont dépourvues de toute volonté exhibitionniste ou narcissique. Elles révèlent la beauté calme qui réside dans la simplicité de nos vies, comme autant de fragments de notre présence au monde.
Présentée dans le cadre de plusieurs expositions personnelles (Museum Franz Gertsch, Burgdorf, 2014 ; Pinakothek der Moderne, Munich, 2015 ; Musée Jenisch, Vevey, 2016), son œuvre fait partie des collections de plusieurs institutions, comme l’Aargauer Kunsthaus, le Kunsthaus de Zurich, le Kunstmuseum de Bâle et le Museum Kunstpalast de Düsseldorf. Zilla Leutenegger vit et travaille entre Zurich et Berlin.
