Peintre, graphiste et théoricien, né en 1902, le Zurichois Richard Paul Lohse pratique une peinture non-figurative et géométrique. Sa carrière débute en 1918, lorsqu’il rejoint une agence de publicité et se forme comme dessinateur graphique. Parallèlement et en autodidacte, il produit une peinture expressive qui emprunte au cubisme.
Dès 1935, après une période d’expérimentations autour de la nature morte et du paysage, son langage se façonne sur le modèle du constructivisme. Lohse s’engage alors sur la voie de l’abstraction la plus radicale. Lignes, carrés et multiples de carrés deviennent son unique vocabulaire formel. Sous l’influence de l’œuvre de Piet Mondrian et de Theo Van Doesburg, il adopte les directions horizontales et verticales comme seules segmentations du champ pictural et, à partir de 1943, il programme entièrement ses compositions : les couleurs choisies sont posées en aplats et correspondent à des numéros, de même que les formes, considérées comme des quantités mesurables. Le peintre rationnalise son approche picturale et développe des systèmes modulaires et sériels.
Grand défenseur des avant-gardes, il fonde en 1937 avec Leo Leuppi l’association des artistes suisses Allianz, participe à la revue Abstract + Konkret et adhère à la Schweizer Werkbund. Artiste également engagé dans la promotion des développements technologiques et sociétaux, ses convictions politiques l’amènent à participer à la Résistance lors de la Deuxième Guerre mondiale.
Son œuvre exercera une profonde influence en Suisse et en Europe. Aux côtés de Max Bill, Camille Graeser et Verena Loewensberg, il représente la branche zurichoise de l’art concret, théorisé par Van Doesburg. Dès 1948, Lohse montre son travail dans le monde entier, notamment au Stedelijk Museum d’Amsterdam en 1961 et à la Kunsthalle de Berne en 1970. Après sa disparition survenue en 1988, des rétrospectives lui sont régulièrement consacrées.
Dès 1935, après une période d’expérimentations autour de la nature morte et du paysage, son langage se façonne sur le modèle du constructivisme. Lohse s’engage alors sur la voie de l’abstraction la plus radicale. Lignes, carrés et multiples de carrés deviennent son unique vocabulaire formel. Sous l’influence de l’œuvre de Piet Mondrian et de Theo Van Doesburg, il adopte les directions horizontales et verticales comme seules segmentations du champ pictural et, à partir de 1943, il programme entièrement ses compositions : les couleurs choisies sont posées en aplats et correspondent à des numéros, de même que les formes, considérées comme des quantités mesurables. Le peintre rationnalise son approche picturale et développe des systèmes modulaires et sériels.
Grand défenseur des avant-gardes, il fonde en 1937 avec Leo Leuppi l’association des artistes suisses Allianz, participe à la revue Abstract + Konkret et adhère à la Schweizer Werkbund. Artiste également engagé dans la promotion des développements technologiques et sociétaux, ses convictions politiques l’amènent à participer à la Résistance lors de la Deuxième Guerre mondiale.
Son œuvre exercera une profonde influence en Suisse et en Europe. Aux côtés de Max Bill, Camille Graeser et Verena Loewensberg, il représente la branche zurichoise de l’art concret, théorisé par Van Doesburg. Dès 1948, Lohse montre son travail dans le monde entier, notamment au Stedelijk Museum d’Amsterdam en 1961 et à la Kunsthalle de Berne en 1970. Après sa disparition survenue en 1988, des rétrospectives lui sont régulièrement consacrées.