« Je n’ai suivi aucune École des beaux-arts ou alors juste trois mois à Florence pour me convaincre que je n’avais rien à faire là. » (Gianni Motti)
Né en 1958 à Sondrio en Italie, Gianni Motti est un artiste autodidacte dont le travail échappe à toute catégorisation habituelle. Entre performance et happening, ses interventions hybrides interrogent les normes sociales, artistiques, ou encore religieuses. Depuis le milieu des années 1980, il ne cesse de réinventer les pratiques en proposant des actions qui s’articulent en dehors de l’espace traditionnel d’exposition.
De la mise en scène de son propre enterrement (1989) à la revendication de l’explosion de la navette spatiale Challenger (28 janvier 1986), son art s’introduit et se mélange habilement à la réalité. À la manière d’un espion, il réussit à s’infiltrer à l’ONU (1997) pour la 53e session de la Commission des droits de l’homme et à s’exprimer au sujet de la défense des minorités ethniques.
En 2005, Motti parcourt les 27 kilomètres de l’accélérateur de particules du CERN, une marche de 5h50 – jamais réalisée avant lui – tandis qu’un proton fait le tour jusqu’à onze mille fois par seconde. Son travail ne cherche pas l’imitation ni la reproduction, mais s’insère au cœur des systèmes politiques, médiatiques ou encore scientifiques, pour en déjouer les règles et en soulever les incohérences internes.
Le processus créatif ne se trouve pas concentré dans un objet fini mais dans une démarche critique, dans une action unique et singulière. Il en résulte un art essentiellement éphémère et non « exposable » qui remet en question les notions de légitimité et d’auteur. Gianni Motti bouscule les habitudes par son fonctionnement atypique, parfois dérangeant, ambigu ou purement ironique.
Pour sa rétrospective, Plausible Deniability, au Migros Migros Museum für Gegenwartskunst de Zurich (2004), il conçoit une exposition qui doit s’écouter. Dans un espace vide, quelque 600 mètres de cloison créent un cheminement dans lequel les visiteurs sont invités à déambuler en compagnie de guides et médiateurs leur racontant ses différents travaux.
Gianni Motti vit à Genève.
Né en 1958 à Sondrio en Italie, Gianni Motti est un artiste autodidacte dont le travail échappe à toute catégorisation habituelle. Entre performance et happening, ses interventions hybrides interrogent les normes sociales, artistiques, ou encore religieuses. Depuis le milieu des années 1980, il ne cesse de réinventer les pratiques en proposant des actions qui s’articulent en dehors de l’espace traditionnel d’exposition.
De la mise en scène de son propre enterrement (1989) à la revendication de l’explosion de la navette spatiale Challenger (28 janvier 1986), son art s’introduit et se mélange habilement à la réalité. À la manière d’un espion, il réussit à s’infiltrer à l’ONU (1997) pour la 53e session de la Commission des droits de l’homme et à s’exprimer au sujet de la défense des minorités ethniques.
En 2005, Motti parcourt les 27 kilomètres de l’accélérateur de particules du CERN, une marche de 5h50 – jamais réalisée avant lui – tandis qu’un proton fait le tour jusqu’à onze mille fois par seconde. Son travail ne cherche pas l’imitation ni la reproduction, mais s’insère au cœur des systèmes politiques, médiatiques ou encore scientifiques, pour en déjouer les règles et en soulever les incohérences internes.
Le processus créatif ne se trouve pas concentré dans un objet fini mais dans une démarche critique, dans une action unique et singulière. Il en résulte un art essentiellement éphémère et non « exposable » qui remet en question les notions de légitimité et d’auteur. Gianni Motti bouscule les habitudes par son fonctionnement atypique, parfois dérangeant, ambigu ou purement ironique.
Pour sa rétrospective, Plausible Deniability, au Migros Migros Museum für Gegenwartskunst de Zurich (2004), il conçoit une exposition qui doit s’écouter. Dans un espace vide, quelque 600 mètres de cloison créent un cheminement dans lequel les visiteurs sont invités à déambuler en compagnie de guides et médiateurs leur racontant ses différents travaux.
Gianni Motti vit à Genève.
