Mai-Thu Perret déploie son travail de plasticienne à l’intérieur des frontières, fictives et fluctuantes, d’un récit – The Crystal Frontier – qui met en scène un groupe de femmes échappées de la société capitaliste et parties fonder au Nouveau Mexique une communauté utopique : « New Ponderosa ».
Écrits par l’artiste, les divers textes qui constituent l’histoire de cette communauté vivant en autarcie sont le point de départ de sculptures, tissages, céramiques, broderies, installations et autres objets prétendument issus de l’atelier de création collectif de ces femmes. Produites selon des techniques artisanales, ces différentes réalisations représentent les témoignages d’une résistance face à l’idée de consommation et d’industrialisation.
La pratique de Mai-Thu Perret s’adosse à l’histoire du modernisme et convie le souvenir des utopies artistiques et de l’émancipation féminine. Citations textuelles et visuelles – constructivisme, Bauhaus, minimalisme – nourrissent ses performances, vidéos, sculptures et installations et révèlent une démarche qui fait de l’association d’idées un facteur créatif déterminant.
En réinvestissant un répertoire de signes existant, en inventant une structure narrative comme protocole de travail, Mai-Thu Perret se fait l’exégète d’une histoire des formes et met au jour un réseau de références esthétiques interconnectées.
Ces dernières années, elle s’est aventurée hors des sentiers balisés de sa fiction artistique pour donner vie à des installations qui puisent à d’autre sources textuelles ou visuelles tout en empruntant le même chemin conceptuel.
Écrits par l’artiste, les divers textes qui constituent l’histoire de cette communauté vivant en autarcie sont le point de départ de sculptures, tissages, céramiques, broderies, installations et autres objets prétendument issus de l’atelier de création collectif de ces femmes. Produites selon des techniques artisanales, ces différentes réalisations représentent les témoignages d’une résistance face à l’idée de consommation et d’industrialisation.
La pratique de Mai-Thu Perret s’adosse à l’histoire du modernisme et convie le souvenir des utopies artistiques et de l’émancipation féminine. Citations textuelles et visuelles – constructivisme, Bauhaus, minimalisme – nourrissent ses performances, vidéos, sculptures et installations et révèlent une démarche qui fait de l’association d’idées un facteur créatif déterminant.
En réinvestissant un répertoire de signes existant, en inventant une structure narrative comme protocole de travail, Mai-Thu Perret se fait l’exégète d’une histoire des formes et met au jour un réseau de références esthétiques interconnectées.
Ces dernières années, elle s’est aventurée hors des sentiers balisés de sa fiction artistique pour donner vie à des installations qui puisent à d’autre sources textuelles ou visuelles tout en empruntant le même chemin conceptuel.
