L’œuvre Acacias 66 est le résultat d’une commande faite par la Banque Pictet à l’artiste Renate Buser en vue de réaliser un projet in situ spécifique, bien que disposé hors les murs. L’idée d’une installation à grande échelle a émergé après la fin des travaux de construction du siège de la Banque à Genève.
Conçu en 2010 par l’artiste, le montage photographique occupe la façade borgne d’un immeuble adjacent à la parcelle de la banque, au 66 route des Acacias. L’impression sur bâche d’une vingtaine de mètres sur treize recouvre la surface de sa coupe transversale où venaient auparavant se loger des pancartes publicitaires. À la vue des passants d’un axe de circulation majeur, l’observateur peut reconnaître les grandes baies vitrées rectangulaires et horizontales du bâtiment réalisé par l’architecte Andrea Bassi pour la Banque Pictet, ainsi que la façade classique de l’immeuble même sur lequel la bâche est tendue. Piégées entre des éléments d’architecture locale viennent s’immiscer d’autres constructions, provenant du quartier financier de Tokyo, Nishi-Shinjuku, pour créer une vision de ville beaucoup plus dense et contemporaine, à l’image même de la zone urbaine des Acacias en constant développement.
Ce projet photographique monumental a donc été concrétisé par l’assemblage de trois photographies en noir et blanc prises et composées par l’artiste. Mélange entre réalité et fiction, entre le volume architectural et le plan lisse de l’image, Renate Buser déploie son talent de fine observatrice, proposant un trompe-l’œil qui perce le mur et ouvre le regard sur une cité nouvelle et pourtant familière, attirante et énigmatique. L’installation photographique vient aussi bien troubler la vision du passant que l’entraîner dans l’illusion d’un avenir proche. Acacias 66 fonctionne comme un miroir, venant refléter son environnement tout en rejouant le paysage urbain.
À travers ce champ d’expérimentation, Renate Buser interroge la place de l’architecture dans l’espace citadin et crée une véritable utopie urbaine, entre Metropolis (Fritz Lang, 1927) et Futuropolis, reliant la ville de demain à celle d’hier, celle du quotidien à celle de l’ailleurs. Ses images en noir et blanc évoquent le souvenir et l’histoire d’un endroit, témoin d’une architecture passée et mémoire projective du lieu qui se transforme.
Conçu en 2010 par l’artiste, le montage photographique occupe la façade borgne d’un immeuble adjacent à la parcelle de la banque, au 66 route des Acacias. L’impression sur bâche d’une vingtaine de mètres sur treize recouvre la surface de sa coupe transversale où venaient auparavant se loger des pancartes publicitaires. À la vue des passants d’un axe de circulation majeur, l’observateur peut reconnaître les grandes baies vitrées rectangulaires et horizontales du bâtiment réalisé par l’architecte Andrea Bassi pour la Banque Pictet, ainsi que la façade classique de l’immeuble même sur lequel la bâche est tendue. Piégées entre des éléments d’architecture locale viennent s’immiscer d’autres constructions, provenant du quartier financier de Tokyo, Nishi-Shinjuku, pour créer une vision de ville beaucoup plus dense et contemporaine, à l’image même de la zone urbaine des Acacias en constant développement.
Ce projet photographique monumental a donc été concrétisé par l’assemblage de trois photographies en noir et blanc prises et composées par l’artiste. Mélange entre réalité et fiction, entre le volume architectural et le plan lisse de l’image, Renate Buser déploie son talent de fine observatrice, proposant un trompe-l’œil qui perce le mur et ouvre le regard sur une cité nouvelle et pourtant familière, attirante et énigmatique. L’installation photographique vient aussi bien troubler la vision du passant que l’entraîner dans l’illusion d’un avenir proche. Acacias 66 fonctionne comme un miroir, venant refléter son environnement tout en rejouant le paysage urbain.
À travers ce champ d’expérimentation, Renate Buser interroge la place de l’architecture dans l’espace citadin et crée une véritable utopie urbaine, entre Metropolis (Fritz Lang, 1927) et Futuropolis, reliant la ville de demain à celle d’hier, celle du quotidien à celle de l’ailleurs. Ses images en noir et blanc évoquent le souvenir et l’histoire d’un endroit, témoin d’une architecture passée et mémoire projective du lieu qui se transforme.