Albatross with Nimbus (Albatros avec auréole) est le tout premier tableau d’une série de Greg Parma Smith, représentant de manière hyperréaliste diverses espèces d’oiseaux au centre d’un halo, et, plus récemment, des créatures de fonds marins. Dans une vue en contre-plongée, ornée d’un ensemble décoratif de petits objets en plastiques, fausses pierres et stickers d’animaux, la composition évoque instantanément le goût de l’artiste pour la pratique du « mash-up » – l’assemblage d’éléments hétéroclites.
Il conjugue ici l’opacité d’un fond sans perspective au traitement réaliste et plus dilué de l’albatros, proche du lavis. Ces deux modes de représentation reflètent l’intérêt de l’artiste pour des formes composites de juxtaposition visuelle.
Si les ailes de l’oiseau déploient une sensation d’espace incontestable, la toile rappelle au passage le rôle de la superposition dans son jeu d’aller-retour constant entre planéité et profondeur.
Fidèle à son penchant pour le pastiche, la fine couche picturale du plumage se réfère – sans pour autant chercher à l’incarner – à la peinture à l’encre de Chine de la dynastie Song, appelée aussi literati painting. Ce mouvement se caractérise par une représentation expressive, plus que littérale, dans laquelle l’allégorie joue un rôle central, à la fois moral et politique.
Tout aussi primordial chez Parma Smith, le symbole doit cependant s’interpréter plus largement. Le sentiment de liberté qu’incarne l’albatros en plein vol permet ici à l’observateur de dépasser l’admiration d’une grande virtuosité technique pour se laisser emmener vers un domaine quasi spirituel.
Conjointement, la présence d’objets et de pierres, faussement précieuses, non seulement renvoie à l’univers décoratif, permanent chez l’artiste, mais nous rappelle aussi celui de la superstition, des croyances, ou encore du monde de l’enfance. De leur disposition circulaire émane une forte référence à l’histoire de l’art. Le nimbe, disque de lumière placé de manière à auréoler la tête des figures religieuses ou divines, se voit ici transposé dans la culture très profane de Greg Parma Smith.
Caricatures du cliché mais dépourvus d’ironie et de toute intention critique, ces accessoires d’embellissement des plus bon marché sont l’emblème d’un monde idéalisé. L’artiste inscrit une nouvelle fois son travail dans une forme hybride, entre peinture et objet, où la rencontre d’iconographies disparates favorise un discours idéologique, plus que narratif, et crée une impression de matérialité tout aussi inattendue que familière.
Il conjugue ici l’opacité d’un fond sans perspective au traitement réaliste et plus dilué de l’albatros, proche du lavis. Ces deux modes de représentation reflètent l’intérêt de l’artiste pour des formes composites de juxtaposition visuelle.
Si les ailes de l’oiseau déploient une sensation d’espace incontestable, la toile rappelle au passage le rôle de la superposition dans son jeu d’aller-retour constant entre planéité et profondeur.
Fidèle à son penchant pour le pastiche, la fine couche picturale du plumage se réfère – sans pour autant chercher à l’incarner – à la peinture à l’encre de Chine de la dynastie Song, appelée aussi literati painting. Ce mouvement se caractérise par une représentation expressive, plus que littérale, dans laquelle l’allégorie joue un rôle central, à la fois moral et politique.
Tout aussi primordial chez Parma Smith, le symbole doit cependant s’interpréter plus largement. Le sentiment de liberté qu’incarne l’albatros en plein vol permet ici à l’observateur de dépasser l’admiration d’une grande virtuosité technique pour se laisser emmener vers un domaine quasi spirituel.
Conjointement, la présence d’objets et de pierres, faussement précieuses, non seulement renvoie à l’univers décoratif, permanent chez l’artiste, mais nous rappelle aussi celui de la superstition, des croyances, ou encore du monde de l’enfance. De leur disposition circulaire émane une forte référence à l’histoire de l’art. Le nimbe, disque de lumière placé de manière à auréoler la tête des figures religieuses ou divines, se voit ici transposé dans la culture très profane de Greg Parma Smith.
Caricatures du cliché mais dépourvus d’ironie et de toute intention critique, ces accessoires d’embellissement des plus bon marché sont l’emblème d’un monde idéalisé. L’artiste inscrit une nouvelle fois son travail dans une forme hybride, entre peinture et objet, où la rencontre d’iconographies disparates favorise un discours idéologique, plus que narratif, et crée une impression de matérialité tout aussi inattendue que familière.