Le thème de la lessive revient fréquemment dans l’œuvre du Cuno Amiet des années 1904 et 1905. Quelques dessins préparatoires et une série de peintures réalisées au cours de ces deux années lui permettent de mettre au jour une version finale intitulée simplement Die Wäsche (La Lessive), malheureusement détruite en 1931.
À l’instar de certains impressionnistes, adonnés à l’étude de la lumière sur le blanc éclatant, Amiet ne se lasse pas de la répétition de ce motif de la vie quotidienne. Ses tableaux représentant des lessives varient dans leurs cadrages – frontaux, en diagonale, en plans plus ou moins rapprochés – et dans leurs factures – aplats de couleurs, touches pointillistes – et sont, parfois, animés par une présence féminine.
Die Wäsche de la Collection Pictet est un hymne à la blancheur de tissus suspendus dans un paysage aux teintes d’été indien. Les draps soulevés et gonflés par le vent font de cet ensemble quasi monochrome une masse abstraite et dansante. Comme les neiges abondamment peintes par Claude Monet, la couleur blanche ne se limite pas au blanc, mais se décline en fines variations de jaune ou de bleu. Le fond du tableau est animé de petites touches composant un décor de frondaisons balayées par la lumière et le vent. La simplicité du sujet est traitée avec une puissance condensée dans des gestes rapides laissant leur trace dans une pâte picturale épaisse et colorée. Comme l’atteste une marque visible au centre sur le haut de la toile, il s’agit d’une étude travaillée sur un chevalet, en extérieur.
À l’instar de certains impressionnistes, adonnés à l’étude de la lumière sur le blanc éclatant, Amiet ne se lasse pas de la répétition de ce motif de la vie quotidienne. Ses tableaux représentant des lessives varient dans leurs cadrages – frontaux, en diagonale, en plans plus ou moins rapprochés – et dans leurs factures – aplats de couleurs, touches pointillistes – et sont, parfois, animés par une présence féminine.
Die Wäsche de la Collection Pictet est un hymne à la blancheur de tissus suspendus dans un paysage aux teintes d’été indien. Les draps soulevés et gonflés par le vent font de cet ensemble quasi monochrome une masse abstraite et dansante. Comme les neiges abondamment peintes par Claude Monet, la couleur blanche ne se limite pas au blanc, mais se décline en fines variations de jaune ou de bleu. Le fond du tableau est animé de petites touches composant un décor de frondaisons balayées par la lumière et le vent. La simplicité du sujet est traitée avec une puissance condensée dans des gestes rapides laissant leur trace dans une pâte picturale épaisse et colorée. Comme l’atteste une marque visible au centre sur le haut de la toile, il s’agit d’une étude travaillée sur un chevalet, en extérieur.