À partir des années 1980, Vaclav Pozarek se focalise explicitement sur histoire des formes en architecture et réalise des dessins des édifices célèbres de New York et de Chicago. À la suite de Malevitch, El Lissitzky et Mondrian, Pozarek observe plutôt les principes formels de construction et les différentes manières de penser l’espace. Les dessins des façades qui suivent dès 1992 mettent en évidence une sensibilité plastique singulière ainsi qu’une prédilection pour des compositions fictionnelles. Réalisées méticuleusement au crayon ou à l’encre, ses grilles rectangulaires occupent toujours l’entièreté du plan et évoquent des architectures classiques, avec des portes et des fenêtres. Ce n’est pourtant qu’un subtil jeu formel sur une surface bidimensionnelle, une dialectique vide-plein, relief-planéité. Pozarek détourne et libère ainsi les objets de quotidien de leur fonction précise et de leur ancrage culturel, en les poussant vers l’abstraction.
L’humour et la disposition pour des ensembles modulaires ressortent également dans ses collages photographiques. Les neuf œuvres réalisées entre 1987-1988 s’articulent en tant qu’habiles clins d’œil à l’histoire de l’art. Par le biais des coupures de journaux, Pozarek choisit de revisiter le XXe siècle à partir de ses figures et ses gestes plastiques marquants, notamment Man Ray, Yves Klein, Manzoni, Max Ernst, Tatline, Mario Merz, Judd et Robert Morris.
L’humour et la disposition pour des ensembles modulaires ressortent également dans ses collages photographiques. Les neuf œuvres réalisées entre 1987-1988 s’articulent en tant qu’habiles clins d’œil à l’histoire de l’art. Par le biais des coupures de journaux, Pozarek choisit de revisiter le XXe siècle à partir de ses figures et ses gestes plastiques marquants, notamment Man Ray, Yves Klein, Manzoni, Max Ernst, Tatline, Mario Merz, Judd et Robert Morris.