En sculpture, Dieter Roth développe un travail prolifique, mêlant inventions techniques et objets issus du quotidien.
Le thème du motocycliste revient fréquemment, tout comme celui du lapin, du chapeau ou des ampoules. Comme s’il composait une œuvre musicale, Roth aime répèter des motifs familiers, qui, telles les pièces d’un jeu, sont constamment modifiés par l’usage de nouvelles méthodes et par les nouveaux contextes dans lesquels ils se retrouvent projetés.
Ici, le jouet en fer-blanc recouvert de peinture semble être prisonnier de la matière devenue oppressante. En transformant radicalement son travail, sa méthode, ses orientations, les médiums auxquels il recourt, Roth en altère également l’interprétation, inscrivant sa démarche dans une exploration incessante où la réalisation finale a moins d’importance que le processus qui a présidé à son engendrement.
Le thème du motocycliste revient fréquemment, tout comme celui du lapin, du chapeau ou des ampoules. Comme s’il composait une œuvre musicale, Roth aime répèter des motifs familiers, qui, telles les pièces d’un jeu, sont constamment modifiés par l’usage de nouvelles méthodes et par les nouveaux contextes dans lesquels ils se retrouvent projetés.
Ici, le jouet en fer-blanc recouvert de peinture semble être prisonnier de la matière devenue oppressante. En transformant radicalement son travail, sa méthode, ses orientations, les médiums auxquels il recourt, Roth en altère également l’interprétation, inscrivant sa démarche dans une exploration incessante où la réalisation finale a moins d’importance que le processus qui a présidé à son engendrement.