Collectionneur de textes et d’images, Alex Hanimann puise dans le flot visuel du monde médiatique pour en extraire le sujet de ses œuvres. En dessinant, copiant ou représentant des éléments choisis, il opère différentes transformations – simplification, abstraction, répétition – de manière à placer son travail entre réalité et reproduction.
La sculpture Sans titre (Maria), 2020, se positionne dans cet entre-deux. Réalisée par impression 3D, cette copie à l’identique d’une jeune femme, Maria, a été possible grâce à un scan tridimensionnel. L’œuvre souligne le pouvoir des innovations techniques en matière de reproduction hyperréaliste du corps humain et repousse les limites d’un nouveau champ d’expérimentation qui s’ouvre aux artistes.
Absorbée par son smartphone et connectée au monde digital, elle échappe à tout contexte de temps et de lieu. A l’apparence très réaliste jusque dans le détail du pli de ses vêtements, elle est physiquement présente parmi nous, tout en étant totalement détachée d’un environnement social réel. Une autre particularité réside dans sa matérialité d’un blanc monochrome, qui rappelle les moulages en plâtre de la sculpture traditionnelle.
Sans titre (Maria) met en évidence notre rapport au monde par un simple geste devenu universel et dans lequel nous pouvons tous nous reconnaître. Sa posture naturelle évoque la simultanéité de l’ici et de l’ailleurs, ainsi que la coexistence de notre présence physique et virtuelle. Plus largement, il est question de nos interactions sociales à travers l’évolution des nouvelles technologies.
La sculpture Sans titre (Maria), 2020, se positionne dans cet entre-deux. Réalisée par impression 3D, cette copie à l’identique d’une jeune femme, Maria, a été possible grâce à un scan tridimensionnel. L’œuvre souligne le pouvoir des innovations techniques en matière de reproduction hyperréaliste du corps humain et repousse les limites d’un nouveau champ d’expérimentation qui s’ouvre aux artistes.
Absorbée par son smartphone et connectée au monde digital, elle échappe à tout contexte de temps et de lieu. A l’apparence très réaliste jusque dans le détail du pli de ses vêtements, elle est physiquement présente parmi nous, tout en étant totalement détachée d’un environnement social réel. Une autre particularité réside dans sa matérialité d’un blanc monochrome, qui rappelle les moulages en plâtre de la sculpture traditionnelle.
Sans titre (Maria) met en évidence notre rapport au monde par un simple geste devenu universel et dans lequel nous pouvons tous nous reconnaître. Sa posture naturelle évoque la simultanéité de l’ici et de l’ailleurs, ainsi que la coexistence de notre présence physique et virtuelle. Plus largement, il est question de nos interactions sociales à travers l’évolution des nouvelles technologies.