Les photographies d’Albert Steiner offrent des moments de contemplation. Entre équilibre et sérénité, la nature captée par le photographe peut s’endormir sous la neige, se refléter dans les eaux calmes d’un lac de montagne ou être baignée d’une lumière parfois délicate, parfois très contrastée.
Tel un décor exempt des développements industriels qui sévissent dans les villes, la montagne subsiste comme un espace à la pureté intacte, que l’homme ne peut dominer. Métaphore emblématique d’un monde idéal, l’œuvre de Steiner ne documente pas simplement une Suisse paradisiaque mais propose des vues autonomes composées comme des peintures de paysages. Steiner pense ses images à la manière d’un peintre, en termes de composition et de matière, de rendus et d’atmosphères. Son regard est imprégné de peinture.
Celui que l’on a nommé « l’œil de l’Engadine » sillonne les sentiers escarpés autour de Saint-Moritz ou du Piz Bernina à la recherche du panorama qui lui rappellera une toile de Ferdinand Hodler ou une œuvre de Giovanni Segantini, un autre artiste attaché à cette région. Ses compositions soignées et sa maîtrise du cadrage rapprochent Steiner de Hodler, dont il a parfois repris les principes de composition symétrique et la méthode du parallélisme. Avec Segantini, il partage une même approche du paysage en tant que reflet de l’âme et image chargée de symbolisme.
Sa quête du motif et de la forme dignes d’être capturés par l’objectif l’amène à s’intéresser aux textures naturelles : de la mousse sur la roche, des herbes soyeuses dans un champ, des cristaux de neige flottant sur un étang ou encore la découpe des feuilles de mélèze sur un ciel alpin. Cette habileté à rendre les matières vivantes s’allie à sa maîtrise des contrastes de lumières et des valeurs de gris pour construire des images denses et harmonieuses. Steiner est un artiste qui rêve d’une nature qui échapperait à la notion de durée et dont il s’applique à révéler la beauté éternelle, comme à la recherche d’un paradis perdu.
Tel un décor exempt des développements industriels qui sévissent dans les villes, la montagne subsiste comme un espace à la pureté intacte, que l’homme ne peut dominer. Métaphore emblématique d’un monde idéal, l’œuvre de Steiner ne documente pas simplement une Suisse paradisiaque mais propose des vues autonomes composées comme des peintures de paysages. Steiner pense ses images à la manière d’un peintre, en termes de composition et de matière, de rendus et d’atmosphères. Son regard est imprégné de peinture.
Celui que l’on a nommé « l’œil de l’Engadine » sillonne les sentiers escarpés autour de Saint-Moritz ou du Piz Bernina à la recherche du panorama qui lui rappellera une toile de Ferdinand Hodler ou une œuvre de Giovanni Segantini, un autre artiste attaché à cette région. Ses compositions soignées et sa maîtrise du cadrage rapprochent Steiner de Hodler, dont il a parfois repris les principes de composition symétrique et la méthode du parallélisme. Avec Segantini, il partage une même approche du paysage en tant que reflet de l’âme et image chargée de symbolisme.
Sa quête du motif et de la forme dignes d’être capturés par l’objectif l’amène à s’intéresser aux textures naturelles : de la mousse sur la roche, des herbes soyeuses dans un champ, des cristaux de neige flottant sur un étang ou encore la découpe des feuilles de mélèze sur un ciel alpin. Cette habileté à rendre les matières vivantes s’allie à sa maîtrise des contrastes de lumières et des valeurs de gris pour construire des images denses et harmonieuses. Steiner est un artiste qui rêve d’une nature qui échapperait à la notion de durée et dont il s’applique à révéler la beauté éternelle, comme à la recherche d’un paradis perdu.