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Wolfgang-Adam Töpffer

1766 - 1847
Wolfgang-Adam Töpffer commence sa carrière comme illustrateur après un apprentissage de graveur. Parti pour Paris en 1786 pour parfaire sa formation, il se trouve mêlé contre son gré aux émeutes de 1789 et rentre à Genève.

Avec Pierre-Louis De la Rive il parcourt la région à la recherche de paysages dont tous deux mènent l’étude sur le motif. Töpffer contribue alors au renouvellement de la peinture de genre en s’inspirant des modèles hollandais et d’une vision idyllique de la nature qui sied particulièrement au mode de vie rural de la région lémanique. Ses peintures racontent des événements du quotidien, la vie des marchés et de la campagne auxquels il apporte une touche pittoresque et le souci de représenter la nature telle qu’elle lui apparaît.

Caricaturiste depuis ses débuts, il est passionné par l’observation de ses pairs et plus particulièrement de leurs rites et habitudes. Il excelle notamment à saisir les attitudes les plus stéréotypées, les mimiques les plus expressives, et la satire de la société genevoise occupe nombre de ses aquarelles et petites huiles. Il marque ce genre de son inventivité et de son dessin virtuose. Autodérision et militantisme politique se conjuguent souvent dans des œuvres exceptionnelles qui ne sont diffusées qu’auprès d’un petit cercle de proches avant d’être saluées par la critique.

De retour à Paris en 1804, son succès s’affirme. L’impératrice mère de Russie, Maria Fédorovna, et l’impératrice Joséphine – dont il est le maître de dessin – achètent ses tableaux. Il obtient une médaille d’or au Salon de 1812. À la Restauration genevoise, sa clientèle s’élargit, ce qui l’amène à voyager en Angleterre et en Italie, avant de s’établir définitivement à Genève où il s’investit dans la vie culturelle et politique. Membre de la Société des Arts, il enseigne durant quarante années dans ses écoles.