Né à Lausanne en 1865, Félix Vallotton est naturalisé français en 1900. Principalement connu pour son travail de peintre, de graveur et d’illustrateur, il est également écrivain. À seize ans, il quitte la Suisse pour Paris où il suit les cours de l’Académie Julian.
Lorsqu’il commence à employer la gravure sur bois en 1891, il renoue avec la simplicité d’un procédé tombé en désuétude, auquel il insufflera vigueur et renouveau. Ses gravures décrivent avec ironie la société qui l’entoure, qu’il scrute d’un regard aigu et parfois cynique.
Lié d’amitié avec Édouard Vuillard, Pierre Bonnard et Maurice Denis, il adhère en 1892 au groupe français des Nabis et participe activement à l’avant-garde artistique, littéraire et politique de Paris. Sur le plan formel, il doit beaucoup à cette influence: sa palette s’éclaircit, ses figures sont stylisées et les teintes vives apparaissent. Au tournant du siècle, il se sépare de sa compagne Hélène de Chatenay et épouse la fille du grand marchand de tableaux Alexandre Bernheim. Il axe désormais sa carrière sur la peinture et passe la majeure partie de son temps en France.
Son œuvre pictural est d’une grande variété. Portraitiste, peintre de l’intimité des intérieurs, mais aussi de natures mortes, de nus féminins et de paysages, il combine des coloris éclatants à des points de vue inédits. Vallotton élabore un style singulier dont certains aspects annoncent le surréalisme naissant. Malgré les bouleversements provoqués par la Première Guerre mondiale, il continue à peindre, notamment de vastes compositions de guerre et de nombreux paysages. Atteint d’un cancer, il meurt des suites d’une opération à l’âge de soixante ans. Ses œuvres sont accrochées aux cimaises des plus grands musées d’Europe et des États-Unis.
Lorsqu’il commence à employer la gravure sur bois en 1891, il renoue avec la simplicité d’un procédé tombé en désuétude, auquel il insufflera vigueur et renouveau. Ses gravures décrivent avec ironie la société qui l’entoure, qu’il scrute d’un regard aigu et parfois cynique.
Lié d’amitié avec Édouard Vuillard, Pierre Bonnard et Maurice Denis, il adhère en 1892 au groupe français des Nabis et participe activement à l’avant-garde artistique, littéraire et politique de Paris. Sur le plan formel, il doit beaucoup à cette influence: sa palette s’éclaircit, ses figures sont stylisées et les teintes vives apparaissent. Au tournant du siècle, il se sépare de sa compagne Hélène de Chatenay et épouse la fille du grand marchand de tableaux Alexandre Bernheim. Il axe désormais sa carrière sur la peinture et passe la majeure partie de son temps en France.
Son œuvre pictural est d’une grande variété. Portraitiste, peintre de l’intimité des intérieurs, mais aussi de natures mortes, de nus féminins et de paysages, il combine des coloris éclatants à des points de vue inédits. Vallotton élabore un style singulier dont certains aspects annoncent le surréalisme naissant. Malgré les bouleversements provoqués par la Première Guerre mondiale, il continue à peindre, notamment de vastes compositions de guerre et de nombreux paysages. Atteint d’un cancer, il meurt des suites d’une opération à l’âge de soixante ans. Ses œuvres sont accrochées aux cimaises des plus grands musées d’Europe et des États-Unis.
