La Sausage Series, réalisée en 1979 par les artistes suisses Peter Fischli et David Weiss, figure parmi les toutes premières collaborations du duo zurichois. Les dix photographies de cette série dévoilent une utilisation pleine d’humour de l’espace domestique.
En investissant four, lit, congélateur et baignoire, les deux artistes mettent en scène une vie imaginaire et totalement loufoque dans laquelle des saucisses, mais aussi d’autres objets familiers et détritus, tiennent un rôle principal. La passion du jeu, véritable privilège de jeunesse, occupe une place fondamentale dans l’œuvre de Fischli et Weiss, tout comme le recours aux objets usuels les plus communs. Les reconstitutions décalées, remplies de références à la fois historiques, cinématographiques et sociétales, emmènent ici le spectateur dans un drôle de voyage.
At the Carpet Shop illustre une famille de cornichons faisant face avec appétit à une marchandise composée de diverses tranches de jambon, mortadelles et autres charcuteries, placées de manière à représenter autant de modèles de tapis différents. D’une tablette de salle de bains convertie en podium éphémère, Fashion Show plonge le spectateur dans l’univers impitoyable de la mode, réinterprété ici par cinq cervelas, vêtus et coiffés de costumes plus comiques qu’avant-gardistes. Les modèles défilent les uns derrière les autres, laissant apparaître dans le miroir le reflet de leurs étonnants drapés.
Sans aucune limite, l’espace intime du lit a aussi droit à sa reconversion dans la photographie intitulée In the Mountains. Le paysage alpin typiquement suisse, accompagné de son lac de montagne, son téléphérique et ses chalets, se déploie le long des oreillers placés en guise de monts rocheux, au beau milieu d’une étendue vallonnée construite par les bosses et les plis du drap au réveil.
Tandis que Moonraker pose son décor entre les murs blancs du réfrigérateur, une fusée des plus artisanales s’apprête à décoller dans l’imaginaire du spectateur, rappelant au passage les périlleuses aventures de l’agent 007 dans le film du même nom. Dans un bouleversement continu de toute valeur hiérarchique, Fischli et Weiss s’amusent des oppositions les plus communes: le travail et la détente, le banal et le sublime, ou encore la réalité et la fiction.
En investissant four, lit, congélateur et baignoire, les deux artistes mettent en scène une vie imaginaire et totalement loufoque dans laquelle des saucisses, mais aussi d’autres objets familiers et détritus, tiennent un rôle principal. La passion du jeu, véritable privilège de jeunesse, occupe une place fondamentale dans l’œuvre de Fischli et Weiss, tout comme le recours aux objets usuels les plus communs. Les reconstitutions décalées, remplies de références à la fois historiques, cinématographiques et sociétales, emmènent ici le spectateur dans un drôle de voyage.
At the Carpet Shop illustre une famille de cornichons faisant face avec appétit à une marchandise composée de diverses tranches de jambon, mortadelles et autres charcuteries, placées de manière à représenter autant de modèles de tapis différents. D’une tablette de salle de bains convertie en podium éphémère, Fashion Show plonge le spectateur dans l’univers impitoyable de la mode, réinterprété ici par cinq cervelas, vêtus et coiffés de costumes plus comiques qu’avant-gardistes. Les modèles défilent les uns derrière les autres, laissant apparaître dans le miroir le reflet de leurs étonnants drapés.
Sans aucune limite, l’espace intime du lit a aussi droit à sa reconversion dans la photographie intitulée In the Mountains. Le paysage alpin typiquement suisse, accompagné de son lac de montagne, son téléphérique et ses chalets, se déploie le long des oreillers placés en guise de monts rocheux, au beau milieu d’une étendue vallonnée construite par les bosses et les plis du drap au réveil.
Tandis que Moonraker pose son décor entre les murs blancs du réfrigérateur, une fusée des plus artisanales s’apprête à décoller dans l’imaginaire du spectateur, rappelant au passage les périlleuses aventures de l’agent 007 dans le film du même nom. Dans un bouleversement continu de toute valeur hiérarchique, Fischli et Weiss s’amusent des oppositions les plus communes: le travail et la détente, le banal et le sublime, ou encore la réalité et la fiction.
