Depuis 1979, le duo Peter Fischli et David Weiss se saisit d’objets et de motifs qui habitent notre quotidien pour les assembler dans des constructions où le dérisoire le dispute au poétique : aliments, oreillers, ustensiles de cuisine, fleurs ou aéroports se transforment en sujets d’exploration émerveillée pour les deux Zurichois. Leur regard mi-sérieux, mi-amusé éclaire cette banalité d’une lumière particulière, entre halo délicat et neutralité sobre.
Films, photographies et sculptures traduisent l’esprit post-dadaïste des artistes qui transforment la dynamique du lieu commun en moteur à éblouissement et révèlent les qualités esthétiques de ce qui en semble a priori dépourvu. L’anodin et l’insignifiant nourrissent la création de fictions visuelles protéiformes dont la plaisante trivialité se teinte d’absurde. Fischli et Weiss nous dévoilent une part du monde visible qui semble avoir disparu de notre champ d’attention. Malicieusement et l’air de rien, ils nous signalent à quel point les éléments du quotidien sont source d’une délectation potentielle.
La pertinence de cette recherche trouve un écho considérable sur la scène internationale où Fischli et Weiss comptent aujourd’hui parmi les artistes les plus importants. Leur travail est présenté au Centre Georges-Pompidou à Paris en 1992 et au Walker Art Center de Minneapolis en 1996. Dix ans plus tard, une grande exposition leur est consacrée successivement à la Tate Modern à Londres (2006-2007), au Kunsthaus de Zurich (2007) et au Deichtorhallen à Hambourg (2007-2008). En 2016, le Guggenheim Museum de New York met à son tour en lumière leurs œuvres dans une importante rétrospective intitulée How to Work Better.
Films, photographies et sculptures traduisent l’esprit post-dadaïste des artistes qui transforment la dynamique du lieu commun en moteur à éblouissement et révèlent les qualités esthétiques de ce qui en semble a priori dépourvu. L’anodin et l’insignifiant nourrissent la création de fictions visuelles protéiformes dont la plaisante trivialité se teinte d’absurde. Fischli et Weiss nous dévoilent une part du monde visible qui semble avoir disparu de notre champ d’attention. Malicieusement et l’air de rien, ils nous signalent à quel point les éléments du quotidien sont source d’une délectation potentielle.
La pertinence de cette recherche trouve un écho considérable sur la scène internationale où Fischli et Weiss comptent aujourd’hui parmi les artistes les plus importants. Leur travail est présenté au Centre Georges-Pompidou à Paris en 1992 et au Walker Art Center de Minneapolis en 1996. Dix ans plus tard, une grande exposition leur est consacrée successivement à la Tate Modern à Londres (2006-2007), au Kunsthaus de Zurich (2007) et au Deichtorhallen à Hambourg (2007-2008). En 2016, le Guggenheim Museum de New York met à son tour en lumière leurs œuvres dans une importante rétrospective intitulée How to Work Better.