Artiste prolifique, Max Bill mène une carrière dans tous les domaines de la création. Simultanément peintre, architecte, sculpteur, designer, graphiste, théoricien, éditeur, professeur, organisateur d’expositions, écrivain et homme politique, il incarne à lui seul la modernité du XXe siècle dans toute sa diversité.
Né en 1908 à Winterthour, il étudie à la Kunstgewerbeschule de Zurich entre 1924 et 1927 où il apprend le métier d’orfèvre. Il a dix-neuf ans lorsqu’il entre au Bauhaus de Dessau pour suivre une formation d’architecte et assister aux cours donnés par Wassily Kandinsky, Paul Klee ou encore László Moholy-Nagy. Fort de cet enseignement, il ouvre son bureau d’architecte en 1930 à Zurich.
À la même époque, il découvre les théories de Theo Van Doesburg sur l’art concret et crée ses premiers tableaux. Son univers artistique est désormais placé sous l’influence des formes géométriques et des concepts mathématiques. Guidé par la recherche d’un art rationnel et plaidant pour « l'intégration des arts dans la vie quotidienne», il conçoit aussi bien des prises électriques que des montres, des meubles – dont le fameux tabouret d'Ulm, « Ulmer hocker » – qu’une vaisselle, des affiches publicitaires, des bâtiments ou encore que des peintures.
De 1932 à 1936, il est membre du groupe Abstraction-Création à Paris et se lie d’amitié avec Jean Arp et Piet Mondrian, puis avec Georges Vantongerloo. En 1936, il développe sa propre théorie sur l’art concret. L’exposition « Die gute Form » qu’il organise à Bâle en 1949 est présentée dans de nombreuses villes européennes et inspire durablement l’univers du design. Dès 1950, il distille l’esprit du Bauhaus dans la Hochschule für Gestaltung d’Ulm, en Allemagne, dont il est l’un des fondateurs.
Récompensé par de nombreuses distinctions, il reçoit notamment le Premier Prix de la Biennale de Sao Paulo en 1951. Max Bill meurt à Berlin en 1994, laissant derrière lui un œuvre foisonnant et multiple, fondé sur une grande rigueur fonctionnaliste. Une rétrospective importante lui est consacrée en 2008 à Winterthour.
Né en 1908 à Winterthour, il étudie à la Kunstgewerbeschule de Zurich entre 1924 et 1927 où il apprend le métier d’orfèvre. Il a dix-neuf ans lorsqu’il entre au Bauhaus de Dessau pour suivre une formation d’architecte et assister aux cours donnés par Wassily Kandinsky, Paul Klee ou encore László Moholy-Nagy. Fort de cet enseignement, il ouvre son bureau d’architecte en 1930 à Zurich.
À la même époque, il découvre les théories de Theo Van Doesburg sur l’art concret et crée ses premiers tableaux. Son univers artistique est désormais placé sous l’influence des formes géométriques et des concepts mathématiques. Guidé par la recherche d’un art rationnel et plaidant pour « l'intégration des arts dans la vie quotidienne», il conçoit aussi bien des prises électriques que des montres, des meubles – dont le fameux tabouret d'Ulm, « Ulmer hocker » – qu’une vaisselle, des affiches publicitaires, des bâtiments ou encore que des peintures.
De 1932 à 1936, il est membre du groupe Abstraction-Création à Paris et se lie d’amitié avec Jean Arp et Piet Mondrian, puis avec Georges Vantongerloo. En 1936, il développe sa propre théorie sur l’art concret. L’exposition « Die gute Form » qu’il organise à Bâle en 1949 est présentée dans de nombreuses villes européennes et inspire durablement l’univers du design. Dès 1950, il distille l’esprit du Bauhaus dans la Hochschule für Gestaltung d’Ulm, en Allemagne, dont il est l’un des fondateurs.
Récompensé par de nombreuses distinctions, il reçoit notamment le Premier Prix de la Biennale de Sao Paulo en 1951. Max Bill meurt à Berlin en 1994, laissant derrière lui un œuvre foisonnant et multiple, fondé sur une grande rigueur fonctionnaliste. Une rétrospective importante lui est consacrée en 2008 à Winterthour.