Issue d’une famille d’origine suisse, née en 1928 à Paris, où elle vit et travaille aujourd’hui encore, Pierrette Bloch est l’une des artistes françaises les plus renommées de l’abstraction d’après-guerre. Après avoir fréquenté les ateliers d'André Lhote et de Henri Goetz, elle développe, à partir des années 1950, un langage personnel d'une grande pureté, qui évolue à travers le dessin, la tache, la trace, l’espace de la feuille et le temps du geste.
Rythmé par la répétition de formes minimales, comme le point ou la ligne, et caractérisé par l’utilisation de matériaux pauvres, tels le papier, l’isorel, l’encre ou le crin, son travail singulier et inclassable s’étire sur plus d’une cinquantaine d’années et embrasse différentes techniques (peinture, dessin, collage, installation). Ses paysages d’encre sont des promenades dessinées par l’obstination d’un geste fluide et la constance d’une matière noire qui scande la feuille de papier en une partition morcelée, à la manière d’une écriture abstraite, dont seule l’artiste détient le secret.
Parallèlement à sa production graphique, elle conçoit, depuis les années 1970, des installations à partir de fils de crin, déplaçant ainsi son écriture dans l’espace et explorant les rapports entre plein et vide, ombre et lumière. Ces sculptures légères et sinueuses, compositions linéaires constituées d’une multitude de fils rugueux emmêlés et noués, projettent une ombre fragile aux ponctuations irrégulières et prolongent ainsi la danse fourmillante de ses encres sur papier. Elles inspirent à l’artiste, à partir de 1993, ses premières fines lignes de papier qui, sur une longueur comprise entre un et douze mètres, offrent de nouvelles possibilités de déploiement spatial à son empreinte ininterrompue et spontanée. L’art de Pierrette Bloch, dans son minimalisme sensoriel, dessine les contours d’une poétique du geste et de la répétition profondément habitée.
Longtemps restés confidentiels, son univers et la cohérence de sa démarche lui ont ouvert les portes d’une renommée internationale. Exposée dans de prestigieux musées, son œuvre fait partie de nombreuses collections publiques et privées, telles que le MoMA à New York, le Yokohama Museum of Art au Japon, le Stedelijk Museum à Amsterdam, la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence, ainsi que le Centre Georges-Pompidou ou le Musée d’art moderne de la Ville de Paris.
Rythmé par la répétition de formes minimales, comme le point ou la ligne, et caractérisé par l’utilisation de matériaux pauvres, tels le papier, l’isorel, l’encre ou le crin, son travail singulier et inclassable s’étire sur plus d’une cinquantaine d’années et embrasse différentes techniques (peinture, dessin, collage, installation). Ses paysages d’encre sont des promenades dessinées par l’obstination d’un geste fluide et la constance d’une matière noire qui scande la feuille de papier en une partition morcelée, à la manière d’une écriture abstraite, dont seule l’artiste détient le secret.
Parallèlement à sa production graphique, elle conçoit, depuis les années 1970, des installations à partir de fils de crin, déplaçant ainsi son écriture dans l’espace et explorant les rapports entre plein et vide, ombre et lumière. Ces sculptures légères et sinueuses, compositions linéaires constituées d’une multitude de fils rugueux emmêlés et noués, projettent une ombre fragile aux ponctuations irrégulières et prolongent ainsi la danse fourmillante de ses encres sur papier. Elles inspirent à l’artiste, à partir de 1993, ses premières fines lignes de papier qui, sur une longueur comprise entre un et douze mètres, offrent de nouvelles possibilités de déploiement spatial à son empreinte ininterrompue et spontanée. L’art de Pierrette Bloch, dans son minimalisme sensoriel, dessine les contours d’une poétique du geste et de la répétition profondément habitée.
Longtemps restés confidentiels, son univers et la cohérence de sa démarche lui ont ouvert les portes d’une renommée internationale. Exposée dans de prestigieux musées, son œuvre fait partie de nombreuses collections publiques et privées, telles que le MoMA à New York, le Yokohama Museum of Art au Japon, le Stedelijk Museum à Amsterdam, la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence, ainsi que le Centre Georges-Pompidou ou le Musée d’art moderne de la Ville de Paris.
