Née à Genève en 1961, Sylvie Fleury fréquente une école de photographie à New York au début des années 1980 et accomplit le reste de son apprentissage en autodidacte, notamment auprès de John M Armleder dont elle devient l’assistante.
Prolifique et multifacette, elle s’intéresse à une multitude de champs culturels en périphérie du monde de l’art. Son regard sur le consumérisme et l’hédonisme féminins s’exprime déjà lors de sa première exposition en 1990 : entre les œuvres d’Olivier Mosset et d’Armleder à la Galerie Rivolta, elle glisse sur le sol son premier ensemble de Shoppings Bags, des sacs en provenance de boutiques de luxe, fruit d’un après-midi de shopping. Ce geste iconoclaste et provocant – la revendication de l’acte de consommation comme artistique – inscrit immédiatement son nom au sein de la scène suisse et internationale.
La spécificité de son œuvre se fonde sur le réemploi de motifs ou objets connus et existants et sur leur dérivation en formes esthétiques. Fleury introduit aussi dans son travail des éléments formels issus du minimalisme ou du Pop Art, dont elle reprend les signes héroïques tout en les travestissant de féminin. Plus récemment, son affinité avec les pratiques ésotériques l’a amenée à concevoir des ensembles de pièces en rapport avec le yoga, la vie extra-terrestre ou encore la radiesthésie.
Son langage irrévérencieux est démonstrativement féminin, mais sans la lutte revendicatrice qui a accompagné les générations d’artistes femmes précédentes. Elle prend à revers leur discours féministe pour lui substituer le vocabulaire d’une artiste décomplexée, qui assume l’hétérogénéité de ses références. En lieu et place de porter un jugement sur ce monde habité de formes et de styles, Fleury lui préfère le diagnostic de notre société de consommation. Depuis 1991, elle expose régulièrement en Suisse, en France, en Allemagne et aux États-Unis et une importante rétrospective vient de lui être consacrée au Mamco à Genève, en 2009.
Prolifique et multifacette, elle s’intéresse à une multitude de champs culturels en périphérie du monde de l’art. Son regard sur le consumérisme et l’hédonisme féminins s’exprime déjà lors de sa première exposition en 1990 : entre les œuvres d’Olivier Mosset et d’Armleder à la Galerie Rivolta, elle glisse sur le sol son premier ensemble de Shoppings Bags, des sacs en provenance de boutiques de luxe, fruit d’un après-midi de shopping. Ce geste iconoclaste et provocant – la revendication de l’acte de consommation comme artistique – inscrit immédiatement son nom au sein de la scène suisse et internationale.
La spécificité de son œuvre se fonde sur le réemploi de motifs ou objets connus et existants et sur leur dérivation en formes esthétiques. Fleury introduit aussi dans son travail des éléments formels issus du minimalisme ou du Pop Art, dont elle reprend les signes héroïques tout en les travestissant de féminin. Plus récemment, son affinité avec les pratiques ésotériques l’a amenée à concevoir des ensembles de pièces en rapport avec le yoga, la vie extra-terrestre ou encore la radiesthésie.
Son langage irrévérencieux est démonstrativement féminin, mais sans la lutte revendicatrice qui a accompagné les générations d’artistes femmes précédentes. Elle prend à revers leur discours féministe pour lui substituer le vocabulaire d’une artiste décomplexée, qui assume l’hétérogénéité de ses références. En lieu et place de porter un jugement sur ce monde habité de formes et de styles, Fleury lui préfère le diagnostic de notre société de consommation. Depuis 1991, elle expose régulièrement en Suisse, en France, en Allemagne et aux États-Unis et une importante rétrospective vient de lui être consacrée au Mamco à Genève, en 2009.