Né à Zurich, Fritz Glarner s’installe à Paris en 1923, où il découvre les œuvres de Cézanne, fréquente les Delaunay et participe activement au mouvement Abstraction-Création. Il émigre aux États-Unis en 1936 et décide de s’installer à New York où il obtient la nationalité américaine en 1944. Il commence à y exposer ses travaux, alors conçus dans un nouveau langage simplifié, et intègre rapidement le groupe des American Abstract Artists. Il retourne en Suisse en 1971 où il meurt l’année suivante.
À New York, Glarner devient le fervent disciple et proche ami d’un autre émigré, Piet Mondrian, dont les théories sur l’«équilibre dynamique» l’influencent profondément. Ses recherches formelles s’inscrivent dès lors dans le prolongement du néoplasticisme dont il interprète toutefois librement les préceptes. Il s’éloigne de l’esthétique géométrique stricte de son mentor en développant ses Relational Paintings au sein d’un système de composition fondé sur des lignes obliques et décalées. Avec toujours une grande économie de moyens et une palette chromatique réduite à l’essentiel, la composition est désormais structurée de façon plus intuitive, produisant une impression de dynamisme et de profondeur, davantage accentuée encore par la liberté de facture du peintre. Dès 1944, l’artiste exploite également ses nouveaux principes «relationnels», qui constituent dès lors sa signature, à l’intérieur de la frontière courbe du cercle, dans une série de tondi.
Peintre assidu, Fritz Glarner a aussi beaucoup travaillé le dessin, où se manifeste de façon évidente sa recherche sur le dynamisme. Au nombre de ses peintures murales, qui lui procurent de vastes espaces d’expression, on compte la salle à manger de l'appartement des Rockefeller à New York, exemple original et rare de design intérieur, désormais déposée au Haus Konstruktiv à Zurich. L’œuvre de Glarner est représentée à New York (MoMA et Whitney Museum), à Buffalo (Albright-Knox Art Gallery), à Paris (MNAM), au Kunsthaus de Zurich, ainsi que dans de nombreux musées suisses.
À New York, Glarner devient le fervent disciple et proche ami d’un autre émigré, Piet Mondrian, dont les théories sur l’«équilibre dynamique» l’influencent profondément. Ses recherches formelles s’inscrivent dès lors dans le prolongement du néoplasticisme dont il interprète toutefois librement les préceptes. Il s’éloigne de l’esthétique géométrique stricte de son mentor en développant ses Relational Paintings au sein d’un système de composition fondé sur des lignes obliques et décalées. Avec toujours une grande économie de moyens et une palette chromatique réduite à l’essentiel, la composition est désormais structurée de façon plus intuitive, produisant une impression de dynamisme et de profondeur, davantage accentuée encore par la liberté de facture du peintre. Dès 1944, l’artiste exploite également ses nouveaux principes «relationnels», qui constituent dès lors sa signature, à l’intérieur de la frontière courbe du cercle, dans une série de tondi.
Peintre assidu, Fritz Glarner a aussi beaucoup travaillé le dessin, où se manifeste de façon évidente sa recherche sur le dynamisme. Au nombre de ses peintures murales, qui lui procurent de vastes espaces d’expression, on compte la salle à manger de l'appartement des Rockefeller à New York, exemple original et rare de design intérieur, désormais déposée au Haus Konstruktiv à Zurich. L’œuvre de Glarner est représentée à New York (MoMA et Whitney Museum), à Buffalo (Albright-Knox Art Gallery), à Paris (MNAM), au Kunsthaus de Zurich, ainsi que dans de nombreux musées suisses.