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Ferdinand Hodler

1853 - 1918
Ferdinand Hodler est non seulement le peintre de son époque qui est actuellement le plus estimé à l’étranger, mais il constitue en Suisse une véritable figure nationale connue et reconnue tant pour ses peintures de figures que pour ses peintures de paysages.

Né en 1853 à Berne, Hodler bénéficie d’une formation de peintre de « vues touristiques ». Il arrive à Genève à l’âge de dix-huit ans dans le dessein de découvrir les peintures d’Alexandre Calame et de François Diday présentées au Musée Rath. Installé dans la cité, il rencontre Barthélemy Menn qui devient son professeur à l’École des beaux-arts entre 1874-1877. Ainsi, sa formation picturale prend ses racines dans le réalisme avant de se diriger vers les sujets symbolistes avec une palette toujours plus lumineuse.

Entre déboires et reconnaissance officielle, il connaît un fort succès à Paris et à Vienne où, en 1904, il est l’invité d’honneur à la XIXe Exposition de la Sécession. Il y présente plus de trente œuvres et cet événement le consacre véritablement au niveau international. Sa singularité s’affirme par la puissance expressive de son trait, ses couleurs vives et les agencements rythmés des formes dans ses compositions « parallélistes ».

En 1911, la Banque nationale suisse met en circulation une série de billets dessinés par Hodler. Les dernières années de sa vie sont marquées par des commandes d’une fresque pour le Musée national suisse à Zurich (La Retraite de Marignan) et d’autres grandes compositions de figures comme Regard dans l’infini. Il s’éteint en 1918 dans son appartement à Genève au 29, quai du Mont-Blanc, d’où, malade, il réalise ses derniers paysages de la Rade genevoise, empreints d’un fort symbolisme et de couleurs vibrantes et lumineuses.