Installé à Paris en 1939, Gottfried Honegger travaille d’abord comme graphiste et publicitaire, tout en s’adonnant parallèlement à la peinture. La déclaration de guerre le pousse à revenir à Zurich où il fréquente les membres du groupe Allianz (Max Bill, Richard Paul Lohse) et s’intéresse à l’art concret et ses figures tutélaires (Theo van Doesburg, Josef Albers).
Il crée son premier Tableau-Relief en 1957 et s’installe à New York entre 1958 et 1960. Il y fait la connaissance des artistes de l’expressionnisme abstrait (Mark Rothko, Sam Francis, Barnett Newman ou Franz Kline) qu’il admire sans toutefois partager leur vision artistique et leur démarche qu’il juge trop subjective.
Très vite, son travail trouve un écho favorable parmi les cercles artistiques, tant aux États-Unis qu’en Europe, où il retourne en 1960 pour vivre entre Paris et Zurich. À l’instar de ses prédécesseurs, Honegger cherche à établir un modèle sur lequel fonder sa composition plastique, qu’elle soit picturale ou sculpturale. Le relief, la monochromie, la perpendicularité des lignes, la sérialité, le carré et le cercle s’ordonnent ensemble à partir de calculs mathématiques raisonnés. Si l’abstraction géométrique demeure son domaine d’expression privilégié, il en explore une voie nouvelle en intégrant notamment la notion de l’aléatoire.
Gottfried Honegger fonde en 1990 avec sa compagne Sybil Albers l’Espace de l’Art concret à Mouans-Sartoux, près de Cannes, dont le fonds permanent est constitué par sa remarquable collection d’art moderne et contemporain. Offert à la France en 2002, il est inauguré en 2004 en un musée, qui devient l’une des principales institutions dédiées à ce mouvement artistique majeur du XXe siècle.
L’œuvre de Honegger fait l’objet en 1999 d’une exposition à la Fondation Cartier à Paris. Lui succède en 2006 une exposition au jardin du Palais-Royal qui se focalise sur la dimension sculpturale de son œuvre dont certaines productions monumentales ont durablement marqué l’espace public. En 2015, une rétrospective au Centre Pompidou à Paris rend à son tour hommage à la trajectoire artistique exemplaire de ce grand représentant de l’abstraction.
Il crée son premier Tableau-Relief en 1957 et s’installe à New York entre 1958 et 1960. Il y fait la connaissance des artistes de l’expressionnisme abstrait (Mark Rothko, Sam Francis, Barnett Newman ou Franz Kline) qu’il admire sans toutefois partager leur vision artistique et leur démarche qu’il juge trop subjective.
Très vite, son travail trouve un écho favorable parmi les cercles artistiques, tant aux États-Unis qu’en Europe, où il retourne en 1960 pour vivre entre Paris et Zurich. À l’instar de ses prédécesseurs, Honegger cherche à établir un modèle sur lequel fonder sa composition plastique, qu’elle soit picturale ou sculpturale. Le relief, la monochromie, la perpendicularité des lignes, la sérialité, le carré et le cercle s’ordonnent ensemble à partir de calculs mathématiques raisonnés. Si l’abstraction géométrique demeure son domaine d’expression privilégié, il en explore une voie nouvelle en intégrant notamment la notion de l’aléatoire.
Gottfried Honegger fonde en 1990 avec sa compagne Sybil Albers l’Espace de l’Art concret à Mouans-Sartoux, près de Cannes, dont le fonds permanent est constitué par sa remarquable collection d’art moderne et contemporain. Offert à la France en 2002, il est inauguré en 2004 en un musée, qui devient l’une des principales institutions dédiées à ce mouvement artistique majeur du XXe siècle.
L’œuvre de Honegger fait l’objet en 1999 d’une exposition à la Fondation Cartier à Paris. Lui succède en 2006 une exposition au jardin du Palais-Royal qui se focalise sur la dimension sculpturale de son œuvre dont certaines productions monumentales ont durablement marqué l’espace public. En 2015, une rétrospective au Centre Pompidou à Paris rend à son tour hommage à la trajectoire artistique exemplaire de ce grand représentant de l’abstraction.