Poétesse, peintre, muse surréaliste, personnalité fascinante, artiste insaisissable, Meret Oppenheim semble avoir eu plusieurs vies.
Sa présence magnétique sur des photographies de Man Ray (1933) en fait l’égérie d’une génération. Célébrée ensuite par ses pairs pour son fameux Déjeuner en fourrure (1936) − une tasse et sa soucoupe enrobées de fourrure de gazelle −, elle s’éloignera vite des surréalistes et de Paris pour vivre librement et sans attache.
Sa vie et sa création sont marquées par son intérêt pour les rêves, qui représentent pour elle une sublimation des visions archétypales de l’inconscient. Les images intimes qui surgissent donnent lieu à d’innombrables représentations fantasmagoriques. Peintures et dessins intègrent aussi bien des représentations figuratives que des formes abstraites aux réminiscences organiques.
Meret Oppenheim revendique l’éclectisme, le foisonnement des styles, et rejette toute assignation irréductible à des catégories, qu’elles soient artistiques ou sociales. Les objets et les formes qu’elle invente fonctionnent généralement sur le principe de l’entrelacement de réalités antagonistes et de la rencontre insolite, voire fantastique, d’univers hétérogènes. Elle s'intéresse au corps, à ses métamorphoses et à ses artifices, à ses prolongements par des accessoires ou des extensions – gants, colliers, chaussures, masques –, et transforme des objets généralement associés à la féminité en les chargeant de connotations érotiques, macabres ou poétiques.
Elle élabore un travail protéiforme qui emprunte aux domaines de la psychanalyse, des mythes et du monde animal et explore les techniques les plus imprévisibles. Outre ses propres rêves qui nourrissent son inspiration, les écrits de Carl Gustav Jung inspirent sa réflexion sur l’imaginaire.
Meret Oppenheim suspendra son activité durant dix-huit ans pour revenir en 1954 avec des œuvres qui réinterprètent ses expériences psychiques et se déploient sur une multitude de formats et de matériaux, inventant sans cesse de nouveaux chemins d’expression. Son indépendance d’esprit et sa liberté de ton résonnent encore aujourd’hui auprès des nouvelles générations d’artistes.
Sa présence magnétique sur des photographies de Man Ray (1933) en fait l’égérie d’une génération. Célébrée ensuite par ses pairs pour son fameux Déjeuner en fourrure (1936) − une tasse et sa soucoupe enrobées de fourrure de gazelle −, elle s’éloignera vite des surréalistes et de Paris pour vivre librement et sans attache.
Sa vie et sa création sont marquées par son intérêt pour les rêves, qui représentent pour elle une sublimation des visions archétypales de l’inconscient. Les images intimes qui surgissent donnent lieu à d’innombrables représentations fantasmagoriques. Peintures et dessins intègrent aussi bien des représentations figuratives que des formes abstraites aux réminiscences organiques.
Meret Oppenheim revendique l’éclectisme, le foisonnement des styles, et rejette toute assignation irréductible à des catégories, qu’elles soient artistiques ou sociales. Les objets et les formes qu’elle invente fonctionnent généralement sur le principe de l’entrelacement de réalités antagonistes et de la rencontre insolite, voire fantastique, d’univers hétérogènes. Elle s'intéresse au corps, à ses métamorphoses et à ses artifices, à ses prolongements par des accessoires ou des extensions – gants, colliers, chaussures, masques –, et transforme des objets généralement associés à la féminité en les chargeant de connotations érotiques, macabres ou poétiques.
Elle élabore un travail protéiforme qui emprunte aux domaines de la psychanalyse, des mythes et du monde animal et explore les techniques les plus imprévisibles. Outre ses propres rêves qui nourrissent son inspiration, les écrits de Carl Gustav Jung inspirent sa réflexion sur l’imaginaire.
Meret Oppenheim suspendra son activité durant dix-huit ans pour revenir en 1954 avec des œuvres qui réinterprètent ses expériences psychiques et se déploient sur une multitude de formats et de matériaux, inventant sans cesse de nouveaux chemins d’expression. Son indépendance d’esprit et sa liberté de ton résonnent encore aujourd’hui auprès des nouvelles générations d’artistes.