Les nuages, représentés sur la toile Grosser Himmel mit Wolken über Kontinenten (Grand ciel avec nuages au-dessus des continents) de 1964, sont un thème récurrent dans le travail de Meret Oppenheim. Interprétés dans différentes techniques, ils occupent ici l’espace pictural rectangulaire de cette toile de grandes dimensions, sans point de fuite ni autre perspective que l’accumulation et la disposition de formes les unes derrière les autres.
Cette œuvre majeure s’impose comme l’une des plus abouties dans le corpus thématique de l’artiste. Le sujet apparaît d’ailleurs la même année dans Drei Wolken über Kontinent (1964) qui offre une composition analogue. Les cumulus, figés dans leur cheminement continu, prennent l’apparence de gracieuses et légères silhouettes, rattachées à leur socle terrestre par un fin tracé. L’immobilité soudaine contraste avec leur inhérente apesanteur dans une douce palette chromatique.
Ici, les formes alternent entre rondeurs et angularités, entre verticalité et horizontalité, dans une atmosphère poétique habilement insufflée par l’artiste. En 1966, pour ce même motif, l’artiste abandonne les contours irréguliers au profit de symboles plus géométriques tels que des ronds et des carrés dans Zwei Gestirne ziehen hinter Wolken.
Depuis 1953, les nuages de Meret Oppenheim traduisent une extrême variété physionomique jusqu’à leur transposition en trois dimensions, matérialisée notamment dans le bronze.
De la nature en pleine métamorphose, Meret Oppenheim puise d’autres sujets: le papillon, les étoiles, ou encore le brouillard, autant de motifs déclinés pour saisir la transformation constante de notre cosmos.
Cette œuvre majeure s’impose comme l’une des plus abouties dans le corpus thématique de l’artiste. Le sujet apparaît d’ailleurs la même année dans Drei Wolken über Kontinent (1964) qui offre une composition analogue. Les cumulus, figés dans leur cheminement continu, prennent l’apparence de gracieuses et légères silhouettes, rattachées à leur socle terrestre par un fin tracé. L’immobilité soudaine contraste avec leur inhérente apesanteur dans une douce palette chromatique.
Ici, les formes alternent entre rondeurs et angularités, entre verticalité et horizontalité, dans une atmosphère poétique habilement insufflée par l’artiste. En 1966, pour ce même motif, l’artiste abandonne les contours irréguliers au profit de symboles plus géométriques tels que des ronds et des carrés dans Zwei Gestirne ziehen hinter Wolken.
Depuis 1953, les nuages de Meret Oppenheim traduisent une extrême variété physionomique jusqu’à leur transposition en trois dimensions, matérialisée notamment dans le bronze.
De la nature en pleine métamorphose, Meret Oppenheim puise d’autres sujets: le papillon, les étoiles, ou encore le brouillard, autant de motifs déclinés pour saisir la transformation constante de notre cosmos.