Peintre du silence, à mi-chemin entre le symbolisme et l’expressionnisme, Albert Schmidt a apprivoisé la peinture sur les traces de son maître, Ferdinand Hodler. Né à Genève en 1883, Schmidt enfant découvre très tôt la peinture hodlérienne dans la collection de son père.
Après une formation à l’École des arts industriels et à l’École des beaux-arts de Genève, le peintre fait partie de ces jeunes talents du début du siècle qui s’exposent tant à Genève qu’en Suisse. Hodler le recommande à Zurich pour une exposition en 1918 : « … c’est parmi les jeunes un des plus individuels et des plus expressifs. Ses œuvres ont toutes du style et du caractère. Il cherche l’harmonie des formes, et sa couleur est très harmonieuse. Pour ma part je connais beaucoup de choses de lui vraiment bien. »
Tout comme nombre d’artistes de la fin du XIXe siècle, Schmidt est influencé par la musique et plus particulièrement par la théorie de la rythmique d’Émile Jaques-Dalcroze. En 1909, il est sélectionné à l’Exposition internationale des beaux-arts de Munich et, l’an suivant, expose à Budapest en même temps que Cuno Amiet.
Dévoué à son art, il doit, parallèlement, diriger la petite entreprise familiale de gypserie-peinture à la mort de son père en 1912. En 1960, sept ans après le décès de son épouse, Berthe Schmidt-Allard – peintre et émailleuse de renom –, il vend son entreprise. Cette étape lui permet de s’adonner uniquement à son art. Il meurt à Genève en 1970, laissant derrière lui une œuvre moderniste trop souvent reléguée dans l’ombre de son éminent maître.
Après une formation à l’École des arts industriels et à l’École des beaux-arts de Genève, le peintre fait partie de ces jeunes talents du début du siècle qui s’exposent tant à Genève qu’en Suisse. Hodler le recommande à Zurich pour une exposition en 1918 : « … c’est parmi les jeunes un des plus individuels et des plus expressifs. Ses œuvres ont toutes du style et du caractère. Il cherche l’harmonie des formes, et sa couleur est très harmonieuse. Pour ma part je connais beaucoup de choses de lui vraiment bien. »
Tout comme nombre d’artistes de la fin du XIXe siècle, Schmidt est influencé par la musique et plus particulièrement par la théorie de la rythmique d’Émile Jaques-Dalcroze. En 1909, il est sélectionné à l’Exposition internationale des beaux-arts de Munich et, l’an suivant, expose à Budapest en même temps que Cuno Amiet.
Dévoué à son art, il doit, parallèlement, diriger la petite entreprise familiale de gypserie-peinture à la mort de son père en 1912. En 1960, sept ans après le décès de son épouse, Berthe Schmidt-Allard – peintre et émailleuse de renom –, il vend son entreprise. Cette étape lui permet de s’adonner uniquement à son art. Il meurt à Genève en 1970, laissant derrière lui une œuvre moderniste trop souvent reléguée dans l’ombre de son éminent maître.