Née à Téhéran en 1974, Shirana Shahbazi émigre en Allemagne avec sa famille l’année de ses onze ans. Elle étudie d’abord la photographie à Dortmund avant de rejoindre la Hochschule für Gestaltung und Kunst de Zurich, ville où elle réside désormais.
Son travail est rapidement reconnu et trouve un écho considérable sur la scène internationale dès 2002, alors qu’elle reçoit d’importantes récompenses et participe à de nombreuses expositions, notamment au Barbican Center de Londres, au Centre d’art contemporain de Genève et au MoMA de New York.
Au fil de ses voyages et à la faveur de séjours à Berlin, en Iran, à Moscou ou aux États-Unis, Shahbazi réalise des portraits, des paysages et des natures mortes qu’elle présente dans des compositions très étudiées. Elle réutilise parfois ses propres images comme « matrices » pour créer des peintures, des affiches et des tapis, qu’elle fait confectionner par des artisans iraniens.
Son travail se développe souvent dans des installations où elle mêle de grands tirages à des petits formats en provenance de différentes séries, aussi bien en couleur qu’en noir et blanc. À la manière d’un collage visuel, des associations formelles et symboliques naissent de cette confrontation. Ses clichés revendiquent une certaine neutralité : bien qu’ils fassent clairement référence à une histoire de l’art et des formes, il est impossible de les associer à un lieu ou à une époque en particulier.
En effet, si l’artiste puise dans son pays d’origine la trame ou le support de ses sujets, cet élément culturel ne prédomine jamais. Et si la peinture hollandaise et flamande du XVIIe siècle est le modèle de ses natures mortes et de certains portraits, sa réactualisation en photographie brouille les repères temporels.
Son travail est rapidement reconnu et trouve un écho considérable sur la scène internationale dès 2002, alors qu’elle reçoit d’importantes récompenses et participe à de nombreuses expositions, notamment au Barbican Center de Londres, au Centre d’art contemporain de Genève et au MoMA de New York.
Au fil de ses voyages et à la faveur de séjours à Berlin, en Iran, à Moscou ou aux États-Unis, Shahbazi réalise des portraits, des paysages et des natures mortes qu’elle présente dans des compositions très étudiées. Elle réutilise parfois ses propres images comme « matrices » pour créer des peintures, des affiches et des tapis, qu’elle fait confectionner par des artisans iraniens.
Son travail se développe souvent dans des installations où elle mêle de grands tirages à des petits formats en provenance de différentes séries, aussi bien en couleur qu’en noir et blanc. À la manière d’un collage visuel, des associations formelles et symboliques naissent de cette confrontation. Ses clichés revendiquent une certaine neutralité : bien qu’ils fassent clairement référence à une histoire de l’art et des formes, il est impossible de les associer à un lieu ou à une époque en particulier.
En effet, si l’artiste puise dans son pays d’origine la trame ou le support de ses sujets, cet élément culturel ne prédomine jamais. Et si la peinture hollandaise et flamande du XVIIe siècle est le modèle de ses natures mortes et de certains portraits, sa réactualisation en photographie brouille les repères temporels.