Après un apprentissage comme décorateur de vitrines pour grands magasins, Jean Tinguely fréquente les cours de la Allgemeine Gewerbeschule à Bâle en 1944. Il découvre Kurt Schwitters, Paul Klee, le Bauhaus et les constructivistes tout en se passionnant pour la théorie et l’histoire du communisme et de l’anarchisme.
Installé à Paris en 1953, il réalise ses premières machines mobiles, ironiques et absurdes. Constructions cinétiques, sculptures en fer et reliefs bringuebalants marquent le début de sa carrière artistique. Il se lie d’amitié avec le célèbre historien de l’art Pontus Hulten qui soutiendra l’artiste et organisera des années plus tard la plus grande rétrospective qui lui sera consacrée.
Tinguely collabore avec Yves Klein en 1958 avec lequel il fonde, en 1960, le groupe des nouveaux réalistes. Il construit ses Méta-matics, machines à dessins automatiques animées par un moteur à explosion qui crache sa fureur en fumée. La même année, allant jusqu’au bout de sa conception de l’œuvre d’art qui prend source dans la vie et dans le mouvement pour aller vers la mort à travers la destruction, il construit dans la cour du Museum of Modern Art de New York une machine pétaradante et autodestructrice, Hommage à New York, un assemblage de roues de vélo, d’objets trouvés et de ferraille qui explose après trente minutes de mouvements incontrôlés.
À la même époque, il commence une longue relation amoureuse et artistique avec la sculptrice Niki de Saint Phalle, rencontrée en 1955. Tinguely a créé un monde de fantaisies en métal, des machines qui ne fonctionnent que pour elles-mêmes, pour la contemplation vaine et plaisante de leurs mouvements, pour les cliquetis de leur danse. Ses sculptures s’assimilent à des œuvres d’art totales, qui sollicitent simultanément l’ouïe, la vue, le toucher et même l’odorat.
Par son travail sur la machine, Tinguely s’empare des mythologies de notre monde postindustriel, les malmène, les dévoile et les poétise. Mort en 1991, il laisse derrière lui un œuvre immense, régulièrement présenté à travers le monde, dans des musées aussi prestigieux que la Tate Gallery de Londres, le Museum Kunst Palast de Düsseldorf ou encore le Centre Georges-Pompidou à Paris. La ville de Bâle accueille le musée qui lui est dédié depuis 1996.
Installé à Paris en 1953, il réalise ses premières machines mobiles, ironiques et absurdes. Constructions cinétiques, sculptures en fer et reliefs bringuebalants marquent le début de sa carrière artistique. Il se lie d’amitié avec le célèbre historien de l’art Pontus Hulten qui soutiendra l’artiste et organisera des années plus tard la plus grande rétrospective qui lui sera consacrée.
Tinguely collabore avec Yves Klein en 1958 avec lequel il fonde, en 1960, le groupe des nouveaux réalistes. Il construit ses Méta-matics, machines à dessins automatiques animées par un moteur à explosion qui crache sa fureur en fumée. La même année, allant jusqu’au bout de sa conception de l’œuvre d’art qui prend source dans la vie et dans le mouvement pour aller vers la mort à travers la destruction, il construit dans la cour du Museum of Modern Art de New York une machine pétaradante et autodestructrice, Hommage à New York, un assemblage de roues de vélo, d’objets trouvés et de ferraille qui explose après trente minutes de mouvements incontrôlés.
À la même époque, il commence une longue relation amoureuse et artistique avec la sculptrice Niki de Saint Phalle, rencontrée en 1955. Tinguely a créé un monde de fantaisies en métal, des machines qui ne fonctionnent que pour elles-mêmes, pour la contemplation vaine et plaisante de leurs mouvements, pour les cliquetis de leur danse. Ses sculptures s’assimilent à des œuvres d’art totales, qui sollicitent simultanément l’ouïe, la vue, le toucher et même l’odorat.
Par son travail sur la machine, Tinguely s’empare des mythologies de notre monde postindustriel, les malmène, les dévoile et les poétise. Mort en 1991, il laisse derrière lui un œuvre immense, régulièrement présenté à travers le monde, dans des musées aussi prestigieux que la Tate Gallery de Londres, le Museum Kunst Palast de Düsseldorf ou encore le Centre Georges-Pompidou à Paris. La ville de Bâle accueille le musée qui lui est dédié depuis 1996.