Considéré comme le précurseur de la peinture alpestre en Europe, Caspar Wolf tient une place majeure dans l’histoire de l’art. Ses tableaux offrent pour la première fois des montagnes comme sujets centraux et uniques de compositions, et non pas comme toile de fond.
Après un apprentissage dans le sud de l’Allemagne et à la suite d’un séjour parisien (1769-1771) où il rencontre les peintres Philippe-Jacques Loutherbourg et Joseph Vernet, Wolf se détourne peu à peu des commandes décoratives – poêles, papiers peints – au profit de la peinture de paysage. Inspiré par Albrecht von Haller qui publie en 1732 son poème magistral Die Alpen, Wolf fait de la montagne une réalité géologique.
Son travail est aussitôt remarqué par l’imprimeur et éditeur bernois Abraham Wagner. Ensemble, accompagnés d’un cercle scientifique, ils explorent un monde alpin qui a, jusque-là, suscité peu d’intérêt. Les savants de ce cercle reconnaissent en ce peintre le seul capable de rendre compte d’une observation exacte. Il ne connaît cependant aucun succès de son vivant et son œuvre tombe dans l’oubli peu après sa mort en 1783. Ses tableaux, longtemps considérés comme perdus, sont redécouverts en 1940 et une première exposition s’organise en 1948 à Aarau. Depuis, d’importants ensembles d’œuvres sont entrés dans les grandes collections suisses : Kunsthaus, Aarau ; Kunstmuseum, Bâle ; Fondation Oskar Reinhart, Winterthour.
Après un apprentissage dans le sud de l’Allemagne et à la suite d’un séjour parisien (1769-1771) où il rencontre les peintres Philippe-Jacques Loutherbourg et Joseph Vernet, Wolf se détourne peu à peu des commandes décoratives – poêles, papiers peints – au profit de la peinture de paysage. Inspiré par Albrecht von Haller qui publie en 1732 son poème magistral Die Alpen, Wolf fait de la montagne une réalité géologique.
Son travail est aussitôt remarqué par l’imprimeur et éditeur bernois Abraham Wagner. Ensemble, accompagnés d’un cercle scientifique, ils explorent un monde alpin qui a, jusque-là, suscité peu d’intérêt. Les savants de ce cercle reconnaissent en ce peintre le seul capable de rendre compte d’une observation exacte. Il ne connaît cependant aucun succès de son vivant et son œuvre tombe dans l’oubli peu après sa mort en 1783. Ses tableaux, longtemps considérés comme perdus, sont redécouverts en 1940 et une première exposition s’organise en 1948 à Aarau. Depuis, d’importants ensembles d’œuvres sont entrés dans les grandes collections suisses : Kunsthaus, Aarau ; Kunstmuseum, Bâle ; Fondation Oskar Reinhart, Winterthour.