Au début des années 2000, les images de Koka Ramishvili restent rattachables au monde quotidien, représentant des aspects divers de notre réalité : des paysages, des gares, des aérodromes, des tasses de café, des personnages. Néanmoins, pour Ramishvili, l’image est plus qu’une simple représentation de la réalité ; elle est le catalyseur d’un dialogue formel avec la surface et les limites tangibles du support.
La série Back to the Future (2011) met notamment en avant un jeu subtil entre l’image et le canvas. Ses couches de peinture finement superposées, dans le style de la peinture flamande, s’arrêtent à quelques centimètres du bord de la toile, rendant visible la nature artificielle de l’image. Légèrement décentrée, celle-ci s’avère une construction volontaire par rapport à la réalité, une image dans l’image.
Dans ce même esprit, la série de photographies LO – LO (Agenda), LO (A Boat), LO (Boy), LO (Coffee) (2015) – revient également sur ce que Ramishvili considère comme étant « les deux aspects de la peinture » : l’idée de la fenêtre (vers quelque chose) et celle de la surface. À l’instar d’un écran cinématographique, les images de Ramishvili cherchent à raconter des histoires, mais s’avèrent elles-mêmes des artefacts. L’artiste incite ainsi à une déconstruction subtile de l’iconographie classique, mettant en question la dialectique passé-futur ainsi que la force mimétique de l’image.
La série Back to the Future (2011) met notamment en avant un jeu subtil entre l’image et le canvas. Ses couches de peinture finement superposées, dans le style de la peinture flamande, s’arrêtent à quelques centimètres du bord de la toile, rendant visible la nature artificielle de l’image. Légèrement décentrée, celle-ci s’avère une construction volontaire par rapport à la réalité, une image dans l’image.
Dans ce même esprit, la série de photographies LO – LO (Agenda), LO (A Boat), LO (Boy), LO (Coffee) (2015) – revient également sur ce que Ramishvili considère comme étant « les deux aspects de la peinture » : l’idée de la fenêtre (vers quelque chose) et celle de la surface. À l’instar d’un écran cinématographique, les images de Ramishvili cherchent à raconter des histoires, mais s’avèrent elles-mêmes des artefacts. L’artiste incite ainsi à une déconstruction subtile de l’iconographie classique, mettant en question la dialectique passé-futur ainsi que la force mimétique de l’image.