Né dans la capitale de la Géorgie, dans le cadre de l’ancienne URSS, Koka Ramishvili fait partie de la dernière génération d’artistes « soviétiques », dont l’œuvre est fortement marquée par une expérience historique et une conscience culturelle.
Après des études en cinéma et design industriel à l’Académie d’art et d’architecture à Tbilissi (1975-1980), Ramishvili s’oriente, dans les années 1990, vers un travail photographique « documentaire », consacré aux événements historiques, liés à la dissolution de l’URSS et au Coup d’État géorgien (War from My Window, 1991-1992). Selon lui, la Géorgie s’avère trop tourmentée à l’époque pour un travail artistique basé sur une réflexion formelle. C’est pour cela qu’il préfère à ce stade-là « l’image en mouvement » ou le fil narratif de la photographie documentaire. Les éléments de sa vie sont « compressés, […] décompressés et présentés avec l’aide d’une image ».
Ce n’est qu’en arrivant à Munich en 1990, au studio du professeur Wolfgang Flatz, que Ramishvili trouve l’environnement créatif nécessaire à une interrogation profonde de l’image et de ses possibles métamorphoses. Sans se contenter d’une simple analyse formelle, Ramishvili institue des allers-retours incessants entre le document et l’image, en forçant constamment les frontières de différents médiums. La photographie commence à côtoyer la vidéo, l’installation, ainsi que le dessin et la peinture, mettant en cause la pureté des catégories modernistes et la pertinence des modèles binaires, de type forme-contenu, esprit-matière, réalité-apparence.
C’est notamment à partir dès années 2000 et son arrivée en Suisse que le travail de Ramishvili devient multidirectionnel, correspondant non seulement à des actions sociales ou à des questions politiques (Pronostic Eventuel, 1997-2000), mais aussi à des projets plus intimes. Sa pratique s’affine graduellement, dévoilant les réflexions de l’artiste sur la phénoménologie de la perception.
Koka Ramishvili a représenté la Géorgie à la Biennale de Venise en 2009. Il vit et travaille à Genève.
Après des études en cinéma et design industriel à l’Académie d’art et d’architecture à Tbilissi (1975-1980), Ramishvili s’oriente, dans les années 1990, vers un travail photographique « documentaire », consacré aux événements historiques, liés à la dissolution de l’URSS et au Coup d’État géorgien (War from My Window, 1991-1992). Selon lui, la Géorgie s’avère trop tourmentée à l’époque pour un travail artistique basé sur une réflexion formelle. C’est pour cela qu’il préfère à ce stade-là « l’image en mouvement » ou le fil narratif de la photographie documentaire. Les éléments de sa vie sont « compressés, […] décompressés et présentés avec l’aide d’une image ».
Ce n’est qu’en arrivant à Munich en 1990, au studio du professeur Wolfgang Flatz, que Ramishvili trouve l’environnement créatif nécessaire à une interrogation profonde de l’image et de ses possibles métamorphoses. Sans se contenter d’une simple analyse formelle, Ramishvili institue des allers-retours incessants entre le document et l’image, en forçant constamment les frontières de différents médiums. La photographie commence à côtoyer la vidéo, l’installation, ainsi que le dessin et la peinture, mettant en cause la pureté des catégories modernistes et la pertinence des modèles binaires, de type forme-contenu, esprit-matière, réalité-apparence.
C’est notamment à partir dès années 2000 et son arrivée en Suisse que le travail de Ramishvili devient multidirectionnel, correspondant non seulement à des actions sociales ou à des questions politiques (Pronostic Eventuel, 1997-2000), mais aussi à des projets plus intimes. Sa pratique s’affine graduellement, dévoilant les réflexions de l’artiste sur la phénoménologie de la perception.
Koka Ramishvili a représenté la Géorgie à la Biennale de Venise en 2009. Il vit et travaille à Genève.