Avec "Fourth of July", une série composée de tirages uniques, Christian Marclay fragmente une prise de vue d’une fanfare célébrant la fête nationale américaine. Chaque détail évoque ainsi un son, inaudible mais suggéré, et une image, incomplète mais évocatrice.
Avec un regard ironique et distancié sur ce genre de manifestation patriotique, Christian Marclay s’attache à montrer ce qui est caché, à susciter la projection imaginaire et mentale d’un moment festif et cacophonique. Son interprétation de cette scène populaire suggère une symphonie visuelle aussi bien qu’auditive, dont il faut rassembler les morceaux pour en avoir une impression complète. La déchirure des tirages photographiques est ici utilisée pour l’évocation sonore qu’elle implique et pour la notion de fragment qu’elle induit.
Avec un regard ironique et distancié sur ce genre de manifestation patriotique, Christian Marclay s’attache à montrer ce qui est caché, à susciter la projection imaginaire et mentale d’un moment festif et cacophonique. Son interprétation de cette scène populaire suggère une symphonie visuelle aussi bien qu’auditive, dont il faut rassembler les morceaux pour en avoir une impression complète. La déchirure des tirages photographiques est ici utilisée pour l’évocation sonore qu’elle implique et pour la notion de fragment qu’elle induit.