À propos du Docteur Festus, Goethe s’exclame : « C’est vraiment trop drôle ! C’est étincelant de verve et d’esprit ! Quelques-unes de ces pages sont incomparables. S’il choisissait, à l’avenir, un sujet un peu moins frivole et devenait encore un peu plus concis, il ferait des choses qui dépasseraient l’imagination ! »
Protagoniste principal de l’ouvrage créé en 1829 par Rodolphe Töpffer, le Docteur Festus entreprend un « grand voyage d’instruction » à dos de mulet. À la suite de divers concours de circonstances, celui-ci ne s’éloignera guère de sa commune. En effet, il emprunte constamment et malgré lui des moyens de transport variés et incongrus, qui vont paradoxalement l’empêcher d’appréhender décemment son périple. Le récit du Docteur Festus débute lorsque ce dernier découvre dans son écurie «un fort joli mulet » [page 1] qu’il va laisser grandir quatre ans avant d’entreprendre son voyage, ainsi que le mentionnent les quelques lignes de texte qui accompagnent chaque dessin.
Au moment de partir, l’expédition tourne vite au comique lorsque la selle mal sanglée sur le mulet glisse et que le Docteur Festus se retrouve la tête en bas, accroché sous le ventre de la bête, sans pouvoir apprécier son voyage : « Avant de se coucher le docteur veut rédiger ce qu’il a vu, mais il réfléchit qu’il n’a rien vu » [page 3]. Malgré la nuit tombée, le Docteur Festus cherche à observer les « curiosités » du lieu, mais la flamme de sa bougie s’éteint au même moment. Bredouille, il décide d’aller se coucher mais, dans l’obscurité, se trompe de chambre et s’endort dans la malle de Milady. Cette malle est alors embarquée à son insu par deux voleurs : « Jean Baune, le repris de justice, et Pierre Santara, vagabond, qui cherchent un coup à faire, volent la malle de Milady et l’emportent à travers les champs » [page 5].
Ainsi se succèdent sur le ton du burlesque les différents épisodes. Dans une odyssée où rien ne se déroule comme prévu, le Docteur Festus voyage aussi dans une meule de foin, au sein d’un arbre creux monté sur quatre roues, dans un sac de blé transporté à dos d’âne et, enfin, à l’intérieur d’un télescope géant. Le périple se termine lorsqu’il se réveille chez lui après un évanouissement et croit avoir rêvé toute cette folle équipée. Malentendus, mésaventures et quiproquos font de ce récit une parodie du voyage d’éducation.
Protagoniste principal de l’ouvrage créé en 1829 par Rodolphe Töpffer, le Docteur Festus entreprend un « grand voyage d’instruction » à dos de mulet. À la suite de divers concours de circonstances, celui-ci ne s’éloignera guère de sa commune. En effet, il emprunte constamment et malgré lui des moyens de transport variés et incongrus, qui vont paradoxalement l’empêcher d’appréhender décemment son périple. Le récit du Docteur Festus débute lorsque ce dernier découvre dans son écurie «un fort joli mulet » [page 1] qu’il va laisser grandir quatre ans avant d’entreprendre son voyage, ainsi que le mentionnent les quelques lignes de texte qui accompagnent chaque dessin.
Au moment de partir, l’expédition tourne vite au comique lorsque la selle mal sanglée sur le mulet glisse et que le Docteur Festus se retrouve la tête en bas, accroché sous le ventre de la bête, sans pouvoir apprécier son voyage : « Avant de se coucher le docteur veut rédiger ce qu’il a vu, mais il réfléchit qu’il n’a rien vu » [page 3]. Malgré la nuit tombée, le Docteur Festus cherche à observer les « curiosités » du lieu, mais la flamme de sa bougie s’éteint au même moment. Bredouille, il décide d’aller se coucher mais, dans l’obscurité, se trompe de chambre et s’endort dans la malle de Milady. Cette malle est alors embarquée à son insu par deux voleurs : « Jean Baune, le repris de justice, et Pierre Santara, vagabond, qui cherchent un coup à faire, volent la malle de Milady et l’emportent à travers les champs » [page 5].
Ainsi se succèdent sur le ton du burlesque les différents épisodes. Dans une odyssée où rien ne se déroule comme prévu, le Docteur Festus voyage aussi dans une meule de foin, au sein d’un arbre creux monté sur quatre roues, dans un sac de blé transporté à dos d’âne et, enfin, à l’intérieur d’un télescope géant. Le périple se termine lorsqu’il se réveille chez lui après un évanouissement et croit avoir rêvé toute cette folle équipée. Malentendus, mésaventures et quiproquos font de ce récit une parodie du voyage d’éducation.