Lorsque Jacques-Laurent Agasse se rend en Angleterre, en 1800, c’est pour tenter d’y trouver un environnement accueillant et lucratif pour son travail pictural.
Lord Rivers, riche aristocrate londonien, ami du prince de Galles, a connu Agasse à Genève en 1790. Ce personnage – de son premier nom George Pitt, ensuite baron Rivers – est un élément clé de la carrière d’Agasse, notamment de son installation et de son succès à Londres. Premier et principal protecteur de l’artiste, c’est lui qui le soutiendra et lui présentera une clientèle fortunée. Jacques-Laurent Agasse fera son portrait à cinq reprises, dont trois versions le représentant aux courses de lévriers de Newmarket – l’une des trois appartient au Musée d’art et d’histoire de Genève.
La version conservée dans la Collection Pictet est la plus grande des trois et date vraisemblablement de 1835. Reflet de l’enthousiasme de Lord Rivers pour la chasse à courre, il s’agit de l’une des peintures les plus illustres de l’artiste. Au centre d’une grandiose composition, Lord Rivers est à cheval, sa main gauche abritant son visage de l’éclat du soleil, dans une attitude noble et élégante, le regard tourné vers les lointains pour mieux souligner son esprit visionnaire et pour accentuer sa pose altière. Le cavalier domine toute la scène, baignée de lumière claire. À ses côtés, un page et deux lévriers, dont un champion de compétition – Lord Rivers possédait des élevages de chevaux et de lévriers et se passionnait pour les courses. Derrière lui, deux amis sont également représentés sur leurs montures.
Un paysage de lande avec sa plaine herbeuse piquetée de moutons sert de fond à la scène qui s’étend jusqu’aux brumes raffinées d’un ciel que l’on devine derrière le voile d’une atmosphère nuageuse. La description des différentes bêtes permet à Agasse de déployer ses talents de peintre animalier, domaine où il excelle à faire apparaître les moindres détails de leurs attitudes et des mouvements de leurs muscles ainsi que le soyeux des pelages.
L’attention minutieuse apportée à ces éléments, la composition structurée et parfaitement maîtrisée, la technique sûre, le dessin précis, l’harmonie de l’ensemble, font de cette toile l’un des plus remarquables exemples de la peinture d’Agasse.
Lord Rivers, riche aristocrate londonien, ami du prince de Galles, a connu Agasse à Genève en 1790. Ce personnage – de son premier nom George Pitt, ensuite baron Rivers – est un élément clé de la carrière d’Agasse, notamment de son installation et de son succès à Londres. Premier et principal protecteur de l’artiste, c’est lui qui le soutiendra et lui présentera une clientèle fortunée. Jacques-Laurent Agasse fera son portrait à cinq reprises, dont trois versions le représentant aux courses de lévriers de Newmarket – l’une des trois appartient au Musée d’art et d’histoire de Genève.
La version conservée dans la Collection Pictet est la plus grande des trois et date vraisemblablement de 1835. Reflet de l’enthousiasme de Lord Rivers pour la chasse à courre, il s’agit de l’une des peintures les plus illustres de l’artiste. Au centre d’une grandiose composition, Lord Rivers est à cheval, sa main gauche abritant son visage de l’éclat du soleil, dans une attitude noble et élégante, le regard tourné vers les lointains pour mieux souligner son esprit visionnaire et pour accentuer sa pose altière. Le cavalier domine toute la scène, baignée de lumière claire. À ses côtés, un page et deux lévriers, dont un champion de compétition – Lord Rivers possédait des élevages de chevaux et de lévriers et se passionnait pour les courses. Derrière lui, deux amis sont également représentés sur leurs montures.
Un paysage de lande avec sa plaine herbeuse piquetée de moutons sert de fond à la scène qui s’étend jusqu’aux brumes raffinées d’un ciel que l’on devine derrière le voile d’une atmosphère nuageuse. La description des différentes bêtes permet à Agasse de déployer ses talents de peintre animalier, domaine où il excelle à faire apparaître les moindres détails de leurs attitudes et des mouvements de leurs muscles ainsi que le soyeux des pelages.
L’attention minutieuse apportée à ces éléments, la composition structurée et parfaitement maîtrisée, la technique sûre, le dessin précis, l’harmonie de l’ensemble, font de cette toile l’un des plus remarquables exemples de la peinture d’Agasse.