S’il a l’habitude de peindre en plein air les paysages de sa vallée natale, en contact direct avec la nature, Giovanni Giacometti exécute également des portraits, ainsi que des scènes plus intimistes qui lui sont inspirées de son quotidien, des joies simples passées en famille ou en compagnie des habitants de la région. Ces compositions avec personnages font souvent l’objet d’études préparatoires dans lesquelles l’artiste prend le temps d’observer ses modèles.
Ainsi le tableau Nell’Osteria (À la taverne) est précédé de deux esquisses et se prolonge dans une toile plus élaborée, conservée au Kunstmuseum à Lucerne. Faisant écho à la peinture de genre réaliste des siècles passés, tout en évoquant l’intérêt pour le monde vernaculaire d’un Gauguin, cette scène à l’accent populaire représente des travailleurs de la terre attablés sous le portique de la taverne du village autour d’une bouteille de vin.
Leurs chapeaux en feutre à larges rebords et leurs foulards rouges laissent supposer qu’il s’agit d’agriculteurs relativement aisés venant de Bergame, connus pour être embauchés à chacune des fenaisons de Maloja, alpage où Giacometti séjourne en été. Sur le devant de la composition se devine un tabouret vide peut-être réservé au spectateur ou venant juste d’être libéré par l’artiste lui-même. Très attaché à la vie locale de sa contrée d’origine, Giovanni Giacometti fréquente régulièrement les villageois et les montagnards de la région qu’il a l’habitude d’inviter dans son atelier afin de leur présenter son travail.
L’artiste termine Nell’Osteria dans l’isolement des années de guerre, à un moment où il s’éloigne du traitement pictural pointilliste en petites touches vibrantes, en faveur de coups de pinceaux plus longs, rapides et spontanés, comme dans cette étude expressive. Dominée par des tonalités jaunes, rouges, vertes et brunes, la couleur est exclusivement utilisée au service de la lumière qui modèle l’ensemble de la composition.
Réfléchissant un ensoleillement intense, elle baigne le fond du tableau d’un jaune éclatant que l’on retrouve de façon récurrente dans plusieurs portraits que le peintre exécute autour de ces mêmes années. Marquant de forts contrastes les différents visages, découpant de façon nette les contours des personnages et dessinant sur la table l’imposante ombre portée de la figure qui nous tourne le dos, la lumière demeure ici encore au cœur des recherches picturales de Giovanni Giacometti.
Ainsi le tableau Nell’Osteria (À la taverne) est précédé de deux esquisses et se prolonge dans une toile plus élaborée, conservée au Kunstmuseum à Lucerne. Faisant écho à la peinture de genre réaliste des siècles passés, tout en évoquant l’intérêt pour le monde vernaculaire d’un Gauguin, cette scène à l’accent populaire représente des travailleurs de la terre attablés sous le portique de la taverne du village autour d’une bouteille de vin.
Leurs chapeaux en feutre à larges rebords et leurs foulards rouges laissent supposer qu’il s’agit d’agriculteurs relativement aisés venant de Bergame, connus pour être embauchés à chacune des fenaisons de Maloja, alpage où Giacometti séjourne en été. Sur le devant de la composition se devine un tabouret vide peut-être réservé au spectateur ou venant juste d’être libéré par l’artiste lui-même. Très attaché à la vie locale de sa contrée d’origine, Giovanni Giacometti fréquente régulièrement les villageois et les montagnards de la région qu’il a l’habitude d’inviter dans son atelier afin de leur présenter son travail.
L’artiste termine Nell’Osteria dans l’isolement des années de guerre, à un moment où il s’éloigne du traitement pictural pointilliste en petites touches vibrantes, en faveur de coups de pinceaux plus longs, rapides et spontanés, comme dans cette étude expressive. Dominée par des tonalités jaunes, rouges, vertes et brunes, la couleur est exclusivement utilisée au service de la lumière qui modèle l’ensemble de la composition.
Réfléchissant un ensoleillement intense, elle baigne le fond du tableau d’un jaune éclatant que l’on retrouve de façon récurrente dans plusieurs portraits que le peintre exécute autour de ces mêmes années. Marquant de forts contrastes les différents visages, découpant de façon nette les contours des personnages et dessinant sur la table l’imposante ombre portée de la figure qui nous tourne le dos, la lumière demeure ici encore au cœur des recherches picturales de Giovanni Giacometti.