Né en 1868 à Stampa dans le Val Bregaglia, Giovanni Giacometti montre très tôt des dons pour le dessin. Encouragé par un professeur, il part étudier à l’École des arts décoratifs de Munich en 1886. Il y rencontre Cuno Amiet avec lequel il se lie d’une amitié qui durera toute leur vie. Ils poursuivent ensemble leurs études à l’Académie Julian de Paris jusqu’en 1891. De retour à Stampa, Giacometti fait la connaissance de Giovanni Segantini qui l’initie à la beauté des paysages alpins et lui transmet sa conception d’une peinture divisionniste, au trait de pinceau fin et à la matière épaisse.
Au contact de Ferdinand Hodler, qui deviendra le parrain de son fils Bruno, Giacometti apprend les lois d’une composition rigoureuse et ornementale. Après une période symboliste sous l’ascendant de Segantini, il s’émancipe de l’influence du maître et développe une technique basée sur des impressions de couleurs et de lumière, s’engageant sur la voie du pointillisme. Par l’entremise d’Amiet, il s’ouvre aux expériences de l’école de Pont-Aven et découvre l’œuvre de Paul Gauguin, de Vincent Van Gogh et de Paul Cézanne, dont les préoccupations picturales rejoignent et appuient ses propres expérimentations. Avec sa palette audacieuse et ses orchestrations lumineuses, il a su développer et renouveler l’influence des avant-gardes de son époque, tout en les adaptant aux paysages des Grisons.
Peintre reconnu de son vivant, il montre son travail lors d’importantes expositions personnelles, comme en 1912 au Kunsthaus de Zurich ou en 1920 à la Kunsthalle de Berne. Il meurt à l’âge de soixante-cinq ans au sanatorium de Glion, ayant ouvert la voie à une famille d’artistes dont les membres − son cousin Augusto, ses fils Alberto, Diego et Bruno − sauront trouver leur propre chemin créatif. Des rétrospectives lui sont consacrées au Kunstmuseum de Berne et au Bünder Kunstmuseum à Coire, en 2009 et 2010.
Au contact de Ferdinand Hodler, qui deviendra le parrain de son fils Bruno, Giacometti apprend les lois d’une composition rigoureuse et ornementale. Après une période symboliste sous l’ascendant de Segantini, il s’émancipe de l’influence du maître et développe une technique basée sur des impressions de couleurs et de lumière, s’engageant sur la voie du pointillisme. Par l’entremise d’Amiet, il s’ouvre aux expériences de l’école de Pont-Aven et découvre l’œuvre de Paul Gauguin, de Vincent Van Gogh et de Paul Cézanne, dont les préoccupations picturales rejoignent et appuient ses propres expérimentations. Avec sa palette audacieuse et ses orchestrations lumineuses, il a su développer et renouveler l’influence des avant-gardes de son époque, tout en les adaptant aux paysages des Grisons.
Peintre reconnu de son vivant, il montre son travail lors d’importantes expositions personnelles, comme en 1912 au Kunsthaus de Zurich ou en 1920 à la Kunsthalle de Berne. Il meurt à l’âge de soixante-cinq ans au sanatorium de Glion, ayant ouvert la voie à une famille d’artistes dont les membres − son cousin Augusto, ses fils Alberto, Diego et Bruno − sauront trouver leur propre chemin créatif. Des rétrospectives lui sont consacrées au Kunstmuseum de Berne et au Bünder Kunstmuseum à Coire, en 2009 et 2010.