La nature est une source d’inspiration primordiale pour Augusto Giacometti. Papillons, feuillages et pétales constituent des motifs riches en possibilités picturales pour l’artiste. Il se plaît à les décrire de manière abrégée, colorée ou sinueuse, dans des compositions qui frôlent l’abstraction, dès les toutes premières années du XXe siècle, avant même que ce courant esthétique ne soit théorisé.
Dans une matière épaisse, il inscrit des formes raccourcies constituées de touches superposées ou placées côte à côte et joue de différentes tonalités au moyen d’une technique proche du néo-impressionnisme et du tachisme, avec un écho cézannien. Appliquées généralement à la spatule sur un fond clair et lisse qui laisse apparaître des réserves, les touches épaisses forment une image dansante, fragmentée et partielle qui apporte dynamisme à l’ensemble de la composition.
C’est essentiellement la couleur qui nourrit les réflexions artistiques de Giacometti. Entre 1910 et 1917, il crée ce que les historiens ont nommé des «fantaisies chromatiques». Rittersporn (Pieds-d'alouette) en fait partie. Réunis en une gerbe de fleurs lancée en diagonale dans l’axe de la toile, ces pieds-d’alouette vibrent de bleu et de violet et se découpent de manière contrastée sur le fond laissé clair, à peine recouvert de quelques nuances de blanc et de gris, intensifiant la lumineuse présence des pétales.
Les fleurs sont réduites à leur expression essentielle, pas de détails importuns ni de minutie dans le traitement pictural qui se veut rapide et expressif et reste cependant virtuose. Avec une combinaison de larges touches de peinture et de plus petites, Giacometti parvient à libérer son motif des contraintes du réalisme pour le faire chanter de couleur et de vie. Du vivant d’Augusto Giacometti, ce type de représentation le rendit fameux auprès d’une clientèle étendue.
Dans une matière épaisse, il inscrit des formes raccourcies constituées de touches superposées ou placées côte à côte et joue de différentes tonalités au moyen d’une technique proche du néo-impressionnisme et du tachisme, avec un écho cézannien. Appliquées généralement à la spatule sur un fond clair et lisse qui laisse apparaître des réserves, les touches épaisses forment une image dansante, fragmentée et partielle qui apporte dynamisme à l’ensemble de la composition.
C’est essentiellement la couleur qui nourrit les réflexions artistiques de Giacometti. Entre 1910 et 1917, il crée ce que les historiens ont nommé des «fantaisies chromatiques». Rittersporn (Pieds-d'alouette) en fait partie. Réunis en une gerbe de fleurs lancée en diagonale dans l’axe de la toile, ces pieds-d’alouette vibrent de bleu et de violet et se découpent de manière contrastée sur le fond laissé clair, à peine recouvert de quelques nuances de blanc et de gris, intensifiant la lumineuse présence des pétales.
Les fleurs sont réduites à leur expression essentielle, pas de détails importuns ni de minutie dans le traitement pictural qui se veut rapide et expressif et reste cependant virtuose. Avec une combinaison de larges touches de peinture et de plus petites, Giacometti parvient à libérer son motif des contraintes du réalisme pour le faire chanter de couleur et de vie. Du vivant d’Augusto Giacometti, ce type de représentation le rendit fameux auprès d’une clientèle étendue.