La série des aéroports réalisée de 1988 à 1999 compte plus de huit cents clichés. Sujet rarement entré dans le domaine de l’art auparavant, il est venu tout autant élargir que bouleverser le répertoire de la photographie. Le regard que portent Peter Fischli et David Weiss sur les aéroports élève ces lieux de passage de masse au rang d’objets photographiques tout en soulignant leur statut d’icônes contemporaines. Souvent victimes d’un manque d’esthétisme, les aéroports sont devenus les symboles d’une société mobile et d’une vie en transit.
Le choix de ce motif s’inscrit dans une recherche du non-spectaculaire qui se dessine au fil d’un périple mené hors de leur atelier. Dans cette perspective, le peintre Jean-Frédéric Schnyder constitue une figure majeure du travail de Fischli et Weiss. À travers sa philosophie selon laquelle tout est bon à peindre, illustrée par ses toiles de petites dimensions qui représentent aussi bien des paysages routiers que des salles d’attente, l’œuvre de Schnyder inspire aux deux artistes un émerveillement pour le non-lieu et pour ces motifs qui habitent simplement nos quotidiens plus ou moins banals.
Le choix de ce motif s’inscrit dans une recherche du non-spectaculaire qui se dessine au fil d’un périple mené hors de leur atelier. Dans cette perspective, le peintre Jean-Frédéric Schnyder constitue une figure majeure du travail de Fischli et Weiss. À travers sa philosophie selon laquelle tout est bon à peindre, illustrée par ses toiles de petites dimensions qui représentent aussi bien des paysages routiers que des salles d’attente, l’œuvre de Schnyder inspire aux deux artistes un émerveillement pour le non-lieu et pour ces motifs qui habitent simplement nos quotidiens plus ou moins banals.